Malgré le ralentissement des manifestations ces dernières semaines, la jeunesse du mouvement "Génération Z 212" est retournée sur les places des villes de Casablanca et de Rabat le samedi 18 octobre, réclamant la libération des détenus arrêtés lors des précédentes mobilisations.
Le mouvement, dirigé par des jeunes de la génération numérique, affirme qu'il continue de mobiliser pour la réforme de l'éducation et de la santé, et pour tenir responsables ceux qui sont coupables de corruption, malgré ce que certains observateurs décrivent comme un recul de l'élan populaire autour de lui.
Les manifestants ont brandi des slogans appelant à la justice sociale et ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié d'"arrestations arbitraires", affirmant que les revendications n'ont pas changé et qu'ils continuent d'organiser des discussions via la plateforme "Discord", qui est devenue un espace dynamique rassemblant des militants, des journalistes et des politiciens de divers horizons.
Ces actions interviennent à un moment où les questions se multiplient sur la capacité du mouvement à perdurer, au milieu de tentatives officielles de le contenir, et des craintes qu'il ne se transforme en un mouvement de protestation plus large si ses revendications ne sont pas satisfaites.