La Syrie entre la souffrance de la pauvreté et l'espoir des nouvelles stratégies
September 3, 2025183 VuesTemps de lecture: 2 minutes

Taille de police:
16
Après que les taux de pauvreté aient atteint des niveaux choquants allant de 70 à 90 pour cent, la Syrie annonce une stratégie nationale pour lutter contre ce phénomène qui a épuisé la société pendant les longues années de guerre. Le ministre des Finances, Mohamed Yasser Barnia, décrit la nouvelle vision avec des slogans ambitieux : "Pas de mendiant dans la rue, pas d'orphelin sans protection, pas de famille pauvre sans soutien". Mais le chemin des slogans à la réalité est semé d'embûches et complexe.
L'annonce de cette stratégie intervient à un moment où le pays fait face à d'énormes défis, où la pauvreté est devenue une caractéristique prédominante de la vie quotidienne de la plupart des Syriens. Le programme préparé par le ministère des Finances en collaboration avec des entités gouvernementales et des organisations internationales vise à traiter les causes profondes de la pauvreté, et non simplement à atténuer temporairement ses effets.
Le financement constitue le plus grand défi pour ce plan ambitieux. Le ministère propose une solution innovante consistant à exonérer certains hommes d'affaires des impôts accumulés en échange de contributions communautaires dans leurs régions. Il cherche également à revitaliser les systèmes traditionnels de zakat et de waqf pour investir leurs ressources dans la lutte contre la pauvreté, dans une tentative de combiner authenticité et modernité dans les mécanismes de lutte.
Le plan commence par une phase de définition précise des catégories pauvres, suivie de programmes pratiques visant à transformer les bénéficiaires de l'indigence en productivité. Le soutien inclura les petites entreprises, la formation professionnelle, l'amélioration de la couverture santé et des salaires.
Mais la question qui reste en suspens est : une seule stratégie, aussi complète soit-elle, peut-elle faire face à un phénomène d'une telle ampleur et complexité ? La pauvreté en Syrie aujourd'hui n'est pas simplement un manque de revenus, mais le résultat cumulatif d'années de destruction, d'effondrement économique et d'isolement international.
Le succès nécessitera un véritable effort national, de la transparence dans l'exécution, un soutien international durable et une volonté politique solide pour transformer les slogans en réalité tangible. Les Syriens qui ont vécu des années de guerre et de destruction méritent plus que des promesses, ils méritent une véritable lueur d'espoir qui leur redonne leur dignité humaine.
L'annonce de cette stratégie intervient à un moment où le pays fait face à d'énormes défis, où la pauvreté est devenue une caractéristique prédominante de la vie quotidienne de la plupart des Syriens. Le programme préparé par le ministère des Finances en collaboration avec des entités gouvernementales et des organisations internationales vise à traiter les causes profondes de la pauvreté, et non simplement à atténuer temporairement ses effets.
Le financement constitue le plus grand défi pour ce plan ambitieux. Le ministère propose une solution innovante consistant à exonérer certains hommes d'affaires des impôts accumulés en échange de contributions communautaires dans leurs régions. Il cherche également à revitaliser les systèmes traditionnels de zakat et de waqf pour investir leurs ressources dans la lutte contre la pauvreté, dans une tentative de combiner authenticité et modernité dans les mécanismes de lutte.
Le plan commence par une phase de définition précise des catégories pauvres, suivie de programmes pratiques visant à transformer les bénéficiaires de l'indigence en productivité. Le soutien inclura les petites entreprises, la formation professionnelle, l'amélioration de la couverture santé et des salaires.
Mais la question qui reste en suspens est : une seule stratégie, aussi complète soit-elle, peut-elle faire face à un phénomène d'une telle ampleur et complexité ? La pauvreté en Syrie aujourd'hui n'est pas simplement un manque de revenus, mais le résultat cumulatif d'années de destruction, d'effondrement économique et d'isolement international.
Le succès nécessitera un véritable effort national, de la transparence dans l'exécution, un soutien international durable et une volonté politique solide pour transformer les slogans en réalité tangible. Les Syriens qui ont vécu des années de guerre et de destruction méritent plus que des promesses, ils méritent une véritable lueur d'espoir qui leur redonne leur dignité humaine.