Dans une démarche reflétant l'escalade des tensions régionales, les autorités pakistanaises ont annoncé aujourd'hui, samedi 20 septembre 2025, le prolongement de l'interdiction d'entrée des avions indiens dans son espace aérien jusqu'au 24 octobre prochain, alors que les différends politiques et militaires entre les deux voisins nucléaires persistent.
Le porte-parole de l'Autorité de l'aviation civile pakistanaise Saifullah Khan, dans une déclaration officielle aux médias, a affirmé que "l'espace aérien pakistanais restera fermé aux avions immatriculés en Inde, qu'ils soient détenus, exploités ou loués par des compagnies aériennes indiennes, y compris les avions militaires".
Le Pakistan avait imposé cette interdiction le 24 avril dernier, dans le cadre d'une série de mesures strictes adoptées par ses hauts dirigeants, en réponse à ce qu'ils ont qualifié de "mesures agressives" prises par New Delhi contre le pays, selon ce qu'a rapporté le journal The Nation pakistanais.
* Contexte de l'escalade :
La crise a éclaté après que l'Inde a accusé son voisin le Pakistan _sans fournir de preuves_ d'être derrière une attaque sanglante survenue en avril dernier dans la région de Bahalgam, située dans la région contestée du Kashmir.
Islamabad a répondu par un déni catégorique des accusations, appelant à une enquête internationale et impartiale sur l'incident.
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, la situation s'étant rapidement détériorée vers une confrontation militaire ouverte entre les deux puissances nucléaires, ce qui a nécessité une intervention américaine urgente pour négocier un accord de cessez-le-feu et éviter une glissade vers une guerre totale.
* Développements sur le terrain :
Dans ce contexte, des rapports ont révélé que le Pakistan avait récemment créé une "unité de missiles" nouvelle, une démarche perçue par les observateurs comme un avertissement militaire et un message de dissuasion à l'Inde, alors que les tensions persistent le long de la frontière.