Le président serbe à l'ONU : Le bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN a ouvert la voie à une violation du droit international
September 24, 202565 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Le président serbe Aleksandar Vučić a déclaré, dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies, que l'attaque de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) contre la Yougoslavie fédérale en 1999 a constitué un précédent dangereux qui a sapé le principe de l'intégrité territoriale des États, et dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui.
Vučić a affirmé que "l'application sélective du principe de l'unité territoriale signifie en pratique son annulation", soulignant que le bombardement de son pays par l'OTAN il y a 26 ans a "ouvert la boîte de Pandore" et a violé le droit international sans accountability.
Le président serbe a insisté sur le fait que la région du Kosovo et de Metohija est "une partie intégrante de la Serbie", mettant en avant ce qu'il a décrit comme "la souffrance quotidienne" subie par les Serbes là-bas sous les politiques de discrimination et de pression des autorités de Pristina. Il a également réaffirmé l'attachement de Belgrade aux principes du droit international et à la nécessité de les respecter sans exception.
Contexte :
En 1999, il y a eu une escalade entre les forces de sécurité serbes et les séparatistes albanais dans la région du Kosovo, ce qui a poussé l'OTAN à lancer une campagne aérienne qui a duré du 24 mars au 10 juin, sans mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies. À l'époque, les pays occidentaux justifiaient l'opération par la nécessité d'arrêter ce qu'ils considéraient comme un "nettoyage ethnique" et une crise humanitaire dans la région.