L'or récupère ses pertes après une forte chute... et les investisseurs attendent des signaux commerciaux de Trump

L'or a récupéré certaines de ses pertes aujourd'hui lundi après une semaine marquée par une forte baisse des niveaux record dépassant 4300 dollars l'once, suite aux déclarations du président américain Donald Trump qui ont atténué les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, incitant les investisseurs à se tourner vers des actifs à risque plus élevé.
Le prix de l'or dans les transactions au comptant a augmenté de 0,07 % pour atteindre 4252,27 dollars l'once, après avoir chuté d'environ 1,8 % vendredi, sa plus forte baisse depuis la mi-mai, tandis que les contrats à terme américains sur l'or pour livraison en décembre ont grimpé de 1,5 % à 4275,40 dollars l'once.
Malgré sa récente baisse, le métal précieux affiche toujours sa meilleure performance hebdomadaire depuis avril, après avoir atteint un niveau record de 4378,69 dollars l'once plus tôt dans la semaine.
Quant à l'argent, il a augmenté de 0,3 % dans les transactions au comptant pour atteindre 52,08 dollars l'once, après avoir subi vendredi sa plus grande perte quotidienne depuis avril, atteignant 4,4 %, s'éloignant de son sommet historique de 54,47 dollars.
L'or, qui ne génère pas de rendement, conserve des gains de plus de 60 % depuis le début de l'année, soutenu par une augmentation des tensions géopolitiques et des attentes de baisse des taux d'intérêt américains, ainsi que par de fortes achats de banques centrales et une baisse de la confiance dans le dollar américain.
Les récentes déclarations de Trump selon lesquelles les droits de douane de 100 % sur les biens chinois "ne seront pas durables" ont contribué à apaiser les marchés, car il a exprimé son intention de rencontrer prochainement le président chinois Xi Jinping, renforçant les espoirs d'apaisement de la guerre commerciale.
Des rapports bancaires, y compris de la banque "HSBC", prévoient que l'or continuera de grimper vers 5000 dollars l'once d'ici 2026, soutenu par une augmentation des risques mondiaux et une demande institutionnelle croissante pour le métal précieux.