"Nous ne remettrons pas les armes" — Le Hezbollah menace d'affronter et tient le gouvernement responsable de la dérive

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a réaffirmé la position du parti refusant de remettre les armes, avertissant que toute tentative d'imposer cela conduira à des affrontements généralisés, qualifiant la décision du gouvernement de "péché".
Qassem a déclaré que le parti refuse de remettre ses armes, qualifiant tout projet de désarmement de service à "Israël", même s'il est présenté sous un aspect national. Il a ajouté : "Nous allons mener une confrontation de type Karbala" et a averti le gouvernement en disant que "le navire coulera avec tout le monde", réaffirmant que "Israël est le danger central de la région".
Les déclarations de Qassem interviennent dans un contexte de pressions internes et internationales sur le Hezbollah pour qu'il remette ses armes à l'État libanais. Le gouvernement affirme que sa décision est conforme à ses engagements contenus dans l'accord de cessez-le-feu qui a été conclu sous médiation américaine et qui a mis fin aux combats entre le parti et Israël le 27 novembre de l'année dernière, stipulant que le port d'armes est réservé aux forces de sécurité et militaires officielles au Liban.