Dans une décision exceptionnelle, l'Assemblée générale des Nations Unies a voté aujourd'hui vendredi, en faveur de l'octroi au président palestinien Mahmoud Abbas du droit de prononcer son discours devant les dirigeants du monde par vidéo, lors de la réunion annuelle de l'assemblée, après que les États-Unis ont refusé de lui accorder un visa pour assister à la réunion à New York.
La décision a été soutenue par 145 pays, contre seulement Cinq pays opposés, tandis que Six pays se sont abstenus de voter, ce qui reflète un large soutien international à la décision palestinienne et un rejet implicite de la position américaine.
Cette décision ouvre la voie au président palestinien pour communiquer avec la communauté internationale malgré les contraintes politiques, et intervient à un moment où la question palestinienne connaît une intensification des tensions sur plusieurs fronts, notamment le dossier de la reconnaissance internationale et la pression sur l'occupation israélienne.
Cette étape est exceptionnelle, car les discours des dirigeants à l'Assemblée générale sont généralement prononcés depuis le podium des Nations Unies à New York, mais dans des cas exceptionnels _comme une pandémie ou des obstacles diplomatiques_ il est permis de prononcer des discours par vidéo.
Les États-Unis, qui accueillent le siège des Nations Unies, ont refusé d'émettre un visa d'entrée pour le président Abbas sans préciser les raisons publiques, ce qui a poussé l'autorité palestinienne à se tourner vers l'Assemblée générale pour demander à prononcer le discours à distance, ce qui a été accepté à une large majorité.
Le discours attendu du président palestinien devrait contenir des messages forts concernant l'escalade israélienne, la reconnaissance internationale de l'État palestinien, ainsi que des critiques concernant le blocage du processus de paix.