La position égyptienne sur la force internationale à Gaza : un changement tactique ou une vision stratégique ?
September 28, 2025144 VuesTemps de lecture: 3 minutes

Taille de police:
16
La position égyptienne a connu un changement notable récemment concernant la question du déploiement d'une force internationale dans la bande de Gaza, passant d'un refus initial à une acceptation conditionnelle, une étape qui soulève des questions sur les motivations de ce changement et ses impacts potentiels sur l'avenir de la cause palestinienne.
Les experts affirment que ce changement égyptien n'est pas surprenant, mais le résultat d'une évaluation précise des variables sur le terrain. Après des mois de refus catégorique de l'idée de déployer des forces internationales à Gaza, la position égyptienne a commencé à évoluer début août dernier, lorsque le ministre des Affaires étrangères égyptien a annoncé à la frontière de Rafah l'ouverture de son pays à cette idée.
Ce changement tactique - selon les experts - est une réponse à de multiples facteurs, notamment l'escalade israélienne continue, les menaces de déplacement, les pressions internationales sur l'Égypte, ainsi que les pertes économiques que subit Le Caire en raison de la poursuite de la guerre.
Malgré ce changement, l'Égypte a maintenu ses principes de position, soulignant la nécessité que tout déploiement de forces internationales soit basé sur une résolution du Conseil de sécurité, et que le rôle de ces forces se limite à aider l'Autorité palestinienne à construire un État indépendant.
L'accent mis par l'Égypte sur le mandat du Conseil de sécurité repose sur plusieurs considérations, les plus importantes étant d'accorder une légitimité internationale aux forces, de les protéger des agressions israéliennes, d'assurer un consensus international, d'éviter l'utilisation du veto américain, ainsi que de protéger l'Égypte d'un engagement militaire direct.
Les déclarations officielles et les experts indiquent que l'Égypte pourrait participer à toute force internationale potentielle, que ce soit de manière militaire, sécuritaire ou symbolique. Cette participation pourrait aller de l'envoi d'observateurs ou d'experts, au déploiement de forces pour sécuriser le passage de Rafah, ou d'unités d'ingénierie pour contribuer à la reconstruction.
L'Égypte s'appuie sur sa longue expérience dans les missions de maintien de la paix et sa réputation internationale en tant que puissance disciplinée et compétente, ce qui rend sa participation acceptable sur le plan international et régional.
Malgré ces étapes, les défis restent importants. Le succès de toute force internationale à Gaza dépendra de la disponibilité de garanties internationales réelles, de la clarté des missions et des pouvoirs, de la disponibilité d'un financement durable, et surtout, d'une volonté politique réelle d'atteindre une solution politique.
Le changement égyptien vers l'acceptation conditionnelle du déploiement d'une force internationale à Gaza représente une tentative de faire face à la réalité changeante sur le terrain, tout en préservant les principes nationaux et nationaux. Le succès dans cette équation difficile dépendra de la capacité de la diplomatie égyptienne à équilibrer les pressions internationales et les intérêts arabes,
Les experts affirment que ce changement égyptien n'est pas surprenant, mais le résultat d'une évaluation précise des variables sur le terrain. Après des mois de refus catégorique de l'idée de déployer des forces internationales à Gaza, la position égyptienne a commencé à évoluer début août dernier, lorsque le ministre des Affaires étrangères égyptien a annoncé à la frontière de Rafah l'ouverture de son pays à cette idée.
Ce changement tactique - selon les experts - est une réponse à de multiples facteurs, notamment l'escalade israélienne continue, les menaces de déplacement, les pressions internationales sur l'Égypte, ainsi que les pertes économiques que subit Le Caire en raison de la poursuite de la guerre.
Malgré ce changement, l'Égypte a maintenu ses principes de position, soulignant la nécessité que tout déploiement de forces internationales soit basé sur une résolution du Conseil de sécurité, et que le rôle de ces forces se limite à aider l'Autorité palestinienne à construire un État indépendant.
L'accent mis par l'Égypte sur le mandat du Conseil de sécurité repose sur plusieurs considérations, les plus importantes étant d'accorder une légitimité internationale aux forces, de les protéger des agressions israéliennes, d'assurer un consensus international, d'éviter l'utilisation du veto américain, ainsi que de protéger l'Égypte d'un engagement militaire direct.
Les déclarations officielles et les experts indiquent que l'Égypte pourrait participer à toute force internationale potentielle, que ce soit de manière militaire, sécuritaire ou symbolique. Cette participation pourrait aller de l'envoi d'observateurs ou d'experts, au déploiement de forces pour sécuriser le passage de Rafah, ou d'unités d'ingénierie pour contribuer à la reconstruction.
L'Égypte s'appuie sur sa longue expérience dans les missions de maintien de la paix et sa réputation internationale en tant que puissance disciplinée et compétente, ce qui rend sa participation acceptable sur le plan international et régional.
Malgré ces étapes, les défis restent importants. Le succès de toute force internationale à Gaza dépendra de la disponibilité de garanties internationales réelles, de la clarté des missions et des pouvoirs, de la disponibilité d'un financement durable, et surtout, d'une volonté politique réelle d'atteindre une solution politique.
Le changement égyptien vers l'acceptation conditionnelle du déploiement d'une force internationale à Gaza représente une tentative de faire face à la réalité changeante sur le terrain, tout en préservant les principes nationaux et nationaux. Le succès dans cette équation difficile dépendra de la capacité de la diplomatie égyptienne à équilibrer les pressions internationales et les intérêts arabes,