Les réfugiés syriens au Liban : entre la réalité du retour et les défis du futur
September 2, 2025291 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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La Syrie connaît un retour remarquable des réfugiés, avec plus de 200 000 réfugiés syriens rentrés du Liban depuis le début de l'année 2025, selon une responsable onusienne. Ces chiffres, bien que considérables, ne représentent qu'une petite partie des réfugiés syriens au Liban, qui accueille environ 1,5 million de Syriens.
Kylie Clements, la représentante adjointe du Haut-Commissariat aux réfugiés, explique que la majorité des rapatriés se sont dirigés vers les gouvernorats de Hama et de Homs au centre de la Syrie, et d'Alep au nord. Cependant, elle avertit que le HCR "ne favorise pas le retour", et que la décision reste un choix individuel pour chaque famille, soulignant que le HCR ne peut pas déterminer si la Syrie est un pays entièrement sûr.
Ce retour collectif fait face à des défis énormes sur le terrain. Selon les Nations Unies, environ 80 % des logements en Syrie ont été endommagés d'une manière ou d'une autre, et une famille syrienne sur trois a besoin d'un soutien en matière de logement. Le HCR élabore un plan de soutien aux rapatriés qui comprend la réparation des petits logements et une aide financière, mais la reconstruction à grande échelle dépasse les capacités de l'organisation.
Pour sa part, les autorités libanaises proposent un plan qui encourage le retour, incluant 100 dollars d'aide pour chaque réfugié souhaitant partir, et les exemptant des amendes pour séjour irrégulier, à condition qu'ils s'engagent à ne pas revenir. Cette initiative intervient à un moment où l'aide internationale aux réfugiés au Liban diminue, tandis que les allocations pour la Syrie augmentent, bien qu'elles restent insuffisantes, car le plan 2025 n'a été financé qu'à hauteur d'un cinquième à un quart.
Bien que plus de deux millions de réfugiés et de déplacés internes soient retournés dans leurs régions depuis la chute du régime, 13,5 millions de Syriens vivent encore comme réfugiés à l'étranger ou déplacés à l'intérieur du pays. Le nouveau gouvernement dirigé par le président Ahmad al-Shara' fait face à d'énormes défis dans un pays épuisé et détruit, où la majorité de ses citoyens vivent sous le seuil de pauvreté.
Le chemin vers la récupération est encore long. Le retour n'est que le début, car l'intégration de ce grand nombre de rapatriés nécessite un programme de reconstruction massif, un financement international important et une réforme institutionnelle complète. Le succès de cette mission dépendra de la capacité du nouveau gouvernement à transformer l'optimisme actuel en une réalité tangible, et à restaurer la confiance internationale nécessaire à la reconstruction.
Kylie Clements, la représentante adjointe du Haut-Commissariat aux réfugiés, explique que la majorité des rapatriés se sont dirigés vers les gouvernorats de Hama et de Homs au centre de la Syrie, et d'Alep au nord. Cependant, elle avertit que le HCR "ne favorise pas le retour", et que la décision reste un choix individuel pour chaque famille, soulignant que le HCR ne peut pas déterminer si la Syrie est un pays entièrement sûr.
Ce retour collectif fait face à des défis énormes sur le terrain. Selon les Nations Unies, environ 80 % des logements en Syrie ont été endommagés d'une manière ou d'une autre, et une famille syrienne sur trois a besoin d'un soutien en matière de logement. Le HCR élabore un plan de soutien aux rapatriés qui comprend la réparation des petits logements et une aide financière, mais la reconstruction à grande échelle dépasse les capacités de l'organisation.
Pour sa part, les autorités libanaises proposent un plan qui encourage le retour, incluant 100 dollars d'aide pour chaque réfugié souhaitant partir, et les exemptant des amendes pour séjour irrégulier, à condition qu'ils s'engagent à ne pas revenir. Cette initiative intervient à un moment où l'aide internationale aux réfugiés au Liban diminue, tandis que les allocations pour la Syrie augmentent, bien qu'elles restent insuffisantes, car le plan 2025 n'a été financé qu'à hauteur d'un cinquième à un quart.
Bien que plus de deux millions de réfugiés et de déplacés internes soient retournés dans leurs régions depuis la chute du régime, 13,5 millions de Syriens vivent encore comme réfugiés à l'étranger ou déplacés à l'intérieur du pays. Le nouveau gouvernement dirigé par le président Ahmad al-Shara' fait face à d'énormes défis dans un pays épuisé et détruit, où la majorité de ses citoyens vivent sous le seuil de pauvreté.
Le chemin vers la récupération est encore long. Le retour n'est que le début, car l'intégration de ce grand nombre de rapatriés nécessite un programme de reconstruction massif, un financement international important et une réforme institutionnelle complète. Le succès de cette mission dépendra de la capacité du nouveau gouvernement à transformer l'optimisme actuel en une réalité tangible, et à restaurer la confiance internationale nécessaire à la reconstruction.