Les garanties de sécurité pour l'Ukraine : entre les promesses de l'Occident et les craintes de Moscou
September 4, 202592 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa quatrième année, les discussions s'intensifient dans les capitales occidentales sur la forme des garanties de sécurité qui pourraient être offertes à Kiev dans la phase post-conflit. Les responsables européens estiment que les nouvelles propositions américaines de soutien aérien et de renseignement constituent "le pas décisif" attendu par l'Europe pour justifier l'envoi de troupes sur le sol ukrainien. Cependant, ces plans ambitieux se heurtent à une réalité immuable : l'absence de tout signe de la part de la Russie indiquant une volonté d'arrêter les combats.
Depuis des mois, la France et la Grande-Bretagne dirigent une coalition européenne visant à élaborer des arrangements de sécurité à long terme pour l'Ukraine, incluant le déploiement de troupes sur le terrain. Les visites répétées des délégations européennes à la Maison Blanche ont abouti à un accord préliminaire de l'administration Trump pour fournir un soutien comprenant des capacités de défense aérienne supplémentaires, et peut-être aider à établir une zone d'exclusion aérienne, ainsi que des capacités de surveillance et de reconnaissance. Mais les responsables américains avertissent que "l'offre diffère de l'approbation", et que la décision finale n'a pas encore été prise.
Le véritable dilemme réside dans la position inflexible de la Russie. Le Kremlin rejette catégoriquement toute présence de troupes européennes ou de l'OTAN en Ukraine, même si elles n'opèrent pas officiellement sous la bannière de l'alliance. Au lieu de cela, Moscou propose des troupes de maintien de la paix chinoises comme alternative, une proposition qui a été accueillie avec froideur dans les capitales occidentales.
Les plans européens incluent la sécurisation de l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine et de la mer Noire, le déploiement d'une force de "rassurance" sur le terrain, loin des lignes de combat, ainsi qu'un élément de formation pour reconstruire l'armée ukrainienne et la transformer en ce que les dirigeants européens décrivent comme un "hérisson en acier". Le président français Emmanuel Macron a confirmé que les ministres de la Défense européens avaient finalisé des plans "hautement confidentiels", soulignant que la question maintenant est "la crédibilité de la Russie".
Cependant, ces ambitions européennes font face à des défis majeurs. Le soutien américain est conditionné à ce que "les Européens prennent les devants", et certaines capitales européennes font face à des dilemmes internes de peur que la participation ne devienne un fardeau politique si elle met en danger la vie des soldats. L'Allemagne, par exemple, n'a pas encore pris d'engagements définitifs malgré un ton ouvert, tandis que les discussions se poursuivent à Paris et à Londres sur l'ampleur de la participation et sur la manière de répondre à une éventuelle violation russe.
Plus important encore, un consensus sur des mesures de sécurité à court terme pourrait renforcer la position du président ukrainien Volodymyr Zelensky si celui-ci entrait dans des négociations de paix avec Moscou qui pourraient nécessiter des concessions territoriales douloureuses. Les garanties de sécurité pourraient être la carte qui donnerait à Kiev un certain degré de sécurité face à un avenir incertain.
Une paix véritable nécessite plus que des plans de sécurité, elle nécessite une volonté politique réelle de toutes les parties, et une disposition à convenir de compromis qui mettent fin à l'hémorragie de sang et ouvrent la voie à un avenir plus stable pour l'Ukraine et toute la région.
Depuis des mois, la France et la Grande-Bretagne dirigent une coalition européenne visant à élaborer des arrangements de sécurité à long terme pour l'Ukraine, incluant le déploiement de troupes sur le terrain. Les visites répétées des délégations européennes à la Maison Blanche ont abouti à un accord préliminaire de l'administration Trump pour fournir un soutien comprenant des capacités de défense aérienne supplémentaires, et peut-être aider à établir une zone d'exclusion aérienne, ainsi que des capacités de surveillance et de reconnaissance. Mais les responsables américains avertissent que "l'offre diffère de l'approbation", et que la décision finale n'a pas encore été prise.
Le véritable dilemme réside dans la position inflexible de la Russie. Le Kremlin rejette catégoriquement toute présence de troupes européennes ou de l'OTAN en Ukraine, même si elles n'opèrent pas officiellement sous la bannière de l'alliance. Au lieu de cela, Moscou propose des troupes de maintien de la paix chinoises comme alternative, une proposition qui a été accueillie avec froideur dans les capitales occidentales.
Les plans européens incluent la sécurisation de l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine et de la mer Noire, le déploiement d'une force de "rassurance" sur le terrain, loin des lignes de combat, ainsi qu'un élément de formation pour reconstruire l'armée ukrainienne et la transformer en ce que les dirigeants européens décrivent comme un "hérisson en acier". Le président français Emmanuel Macron a confirmé que les ministres de la Défense européens avaient finalisé des plans "hautement confidentiels", soulignant que la question maintenant est "la crédibilité de la Russie".
Cependant, ces ambitions européennes font face à des défis majeurs. Le soutien américain est conditionné à ce que "les Européens prennent les devants", et certaines capitales européennes font face à des dilemmes internes de peur que la participation ne devienne un fardeau politique si elle met en danger la vie des soldats. L'Allemagne, par exemple, n'a pas encore pris d'engagements définitifs malgré un ton ouvert, tandis que les discussions se poursuivent à Paris et à Londres sur l'ampleur de la participation et sur la manière de répondre à une éventuelle violation russe.
Plus important encore, un consensus sur des mesures de sécurité à court terme pourrait renforcer la position du président ukrainien Volodymyr Zelensky si celui-ci entrait dans des négociations de paix avec Moscou qui pourraient nécessiter des concessions territoriales douloureuses. Les garanties de sécurité pourraient être la carte qui donnerait à Kiev un certain degré de sécurité face à un avenir incertain.
Une paix véritable nécessite plus que des plans de sécurité, elle nécessite une volonté politique réelle de toutes les parties, et une disposition à convenir de compromis qui mettent fin à l'hémorragie de sang et ouvrent la voie à un avenir plus stable pour l'Ukraine et toute la région.