Liban .. Échange politique entre Nawaf Salam et Nabih Berri concernant le sud et Ain el-Tineh répond : "Le soleil brille et les gens sont visibles"

Le débat politique au Liban s'est intensifié après un échange public entre le Premier ministre Nawaf Salam et le président du Parlement Nabih Berri concernant la manière dont le gouvernement traite les personnes touchées dans le sud libanais à la suite de la dernière guerre.
Salam a exprimé, via son compte officiel sur la plateforme "X" (anciennement Twitter), son étonnement face à une déclaration attribuée à Berri, dans laquelle il a dit que "le gouvernement ne s'occupe pas des habitants du sud et ne leur a même pas dit bonjour", affirmant que la première action de son gouvernement après avoir obtenu la confiance était une visite sur le terrain à Tyr, aux Khiam et à Nabatiyé pour se renseigner sur la situation des citoyens là-bas.
Salam a précisé que le gouvernement, malgré l'absence de soutien extérieur, a réussi à fournir une aide financière mensuelle à 67 000 familles touchées et un loyer pour 10 000 familles déplacées, en plus du lancement de projets de réhabilitation des infrastructures sous la supervision des ministères des Télécommunications, des Travaux publics et de l'Électricité.
Il a ajouté que son gouvernement avait obtenu un prêt de 250 millions de dollars de la Banque mondiale pour la reconstruction des zones touchées, notant que le décaissement de ce prêt attend toujours l'approbation du Parlement, appelant ce dernier à reprendre rapidement son travail législatif.
En revanche, la chaîne NBN, proche de Berri, a rapporté des sources à Ain el-Tineh commentant la publication du Premier ministre :
> “Le soleil brille et les gens sont visibles”,
en référence au fait que les vérités sont claires et ne nécessitent pas d'éclaircissement ou de démenti.
Cette tension politique survient dans un contexte de tensions internes croissantes concernant le plan du gouvernement pour restreindre les armes entre les mains de l'État avant la fin de l'année, une étape que le Hezbollah a qualifiée de “violation du pacte”, affirmant que “la force du Liban réside dans sa résistance”.
Il est à noter qu'Israël a continué à violer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban depuis son entrée en vigueur le 27 novembre 2024, avec plus de 4500 violations ayant entraîné la mort et des blessures de centaines de civils et de militaires dans le sud.