Le Kremlin : Les dernières sanctions américaines contre la Russie sont "inutiles" et n'atteindront pas leurs objectifs

Le Kremlin a confirmé que les nouvelles sanctions américaines imposées à la Russie n'auront aucun résultat significatif, soulignant qu'elles connaîtront le même sort que les sanctions précédentes au cours des deux dernières années.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré dans des propos à la presse, en réponse aux déclarations du président américain Donald Trump, qui a exprimé l'espoir de voir les effets des sanctions dans les mois à venir :
> "Trump a dit hier que nous verrons ce qui se passera concernant les sanctions dans six mois. Et notre réponse est simplement : nous le verrons vraiment dans six mois, comme nous avons vu les résultats des sanctions précédentes il y a un an et demi, et espérons le revoir dans six mois."
Il a ajouté que Moscou ne traite pas les sanctions dans une logique de confrontation, affirmant que la Russie "ne travaille pas contre quelqu'un, mais pour son propre intérêt", et qu'elle prendra les mesures nécessaires pour servir au mieux ses intérêts nationaux.
Dans ce contexte, le porte-parole du Kremlin a commenté la possibilité d'un deuxième sommet entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, en disant que les deux parties ne cherchent pas à organiser une réunion "juste pour se rencontrer", ajoutant :
> "Trump a dit qu'il avait actuellement cessé de penser à organiser le sommet, mais il a répété au cours des deux derniers jours qu'il n'excluait pas de le tenir plus tard. Le président Poutine partage cette position, et il l'a lui-même indiqué lors de ses déclarations aux médias."
La semaine dernière, le ministère américain des Finances a annoncé de nouvelles sanctions visant les deux compagnies pétrolières russes "Rosneft" et "Lukoil" ainsi que 34 de leurs filiales, dans le cadre de ce que Washington a décrit comme des efforts pour accroître la pression économique sur Moscou.
En revanche, Trump a annoncé l'annulation de sa rencontre prévue avec Poutine à Budapest, précisant qu'il souhaitait toujours tenir la réunion plus tard.