Diwali 2025 élève la pollution de New Delhi à des niveaux mondiaux records

La capitale indienne, New Delhi, a connu une détérioration sévère de la qualité de l'air, enregistrant les niveaux de pollution les plus élevés au monde, selon les données du groupe suisse "IQAir" sur la qualité de l'air.
Cette détérioration est survenue aujourd'hui, mardi, en raison des célébrations du festival des lumières hindou "Diwali" et de l'utilisation de feux d'artifice.
La Cour suprême indienne avait assoupli la semaine dernière l'interdiction des feux d'artifice, permettant l'utilisation de ce que l'on appelle des "petits feux d'artifice verts" pendant seulement trois heures les dimanches et lundis, dans une tentative de réduire la pollution.
Cependant, des témoins de l'agence "Reuters" ont rapporté avoir observé des lancements de feux d'artifice en dehors des heures autorisées, ce qui a contribué à l'augmentation des émissions de polluants.
Les données indiquent que les petits feux d'artifice verts émettent entre 30 et 50 % d'émissions en moins par rapport aux feux d'artifice traditionnels.
Néanmoins, l'indice de qualité de l'air (IQAir) à New Delhi a enregistré une lecture élevée de 442, faisant de la ville la plus polluée parmi les grandes villes mondiales.
La concentration de particules fines (PM2.5) a dépassé le niveau directeur annuel recommandé par l'Organisation mondiale de la santé de plus de 59 fois.
Les particules fines sont définies comme des particules ayant un diamètre de 2,5 microns ou moins, et elles sont dangereuses car elles peuvent atteindre les poumons, augmentant le risque de maladies mortelles et de problèmes cardiaques.
Dans ce contexte, le Conseil central de contrôle de la pollution en Inde a classé la qualité de l'air à New Delhi comme "très mauvaise", avec un indice de qualité de l'air de 350, tandis qu'une lecture entre zéro et 50 est considérée comme acceptable.
Le ministère indien des Sciences de la Terre prévoit que la pollution persistera dans les jours à venir, avec une qualité de l'air restant dans les catégories "très mauvaise" et "mauvaise", avec un indice variant entre 201 et 400.
Cette crise croissante souligne l'urgence de prendre des mesures strictes pour réduire la pollution pendant les événements festifs, afin de protéger la santé des habitants de New Delhi face à ces niveaux dangereux de pollution de l'air.