L'EI déplace ses activités en Afrique face à des pertes croissantes au Moyen-Orient

Ces déclarations ont été faites lors de son discours à la troisième conférence de l'Association des États indépendants pour la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, qui s'est tenue dans la capitale tadjike Douchanbé, où il a confirmé que l'organisation continue d'exploiter l'instabilité en Syrie et se déplace entre ses régions malgré la pression constante des forces de lutte contre le terrorisme, tout en soulignant que l'Asie du Sud reste un axe principal de ses opérations et de sa promotion.
Il a ajouté que l'Irak et la Syrie demeurent "la patrie spirituelle" de l'organisation, mais que la plus grande menace réside maintenant dans la présence de combattants de l'EI en Afghanistan, où ils représentent un danger direct pour les autorités locales et la paix régionale.
Ce changement d'activité de l'organisation survient après des déclarations du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani la semaine dernière, qui a confirmé la poursuite de la coordination sécuritaire entre Bagdad et Damas pour traquer les cellules de l'EI, tout en indiquant que les ambassades des deux pays fonctionnent normalement.
Damas a également connu en août dernier une rencontre sécuritaire réunissant le président syrien Ahmed al-Chara et le directeur du renseignement national irakien Hamid al-Chatri, en présence du directeur du renseignement général syrien Hussein al-Salama, pour discuter de la situation sécuritaire et des risques posés par les organisations terroristes.



