L'Irak prend en charge le procès de 47 Français membres de "Daech" transférés de Syrie

Le service de renseignement national irakien a annoncé aujourd'hui, vendredi, avoir reçu 47 citoyens français du nord-est de la Syrie pour les juger pour des accusations liées à leur appartenance à l'organisation "Daech".
Le service a indiqué dans un communiqué que l'opération de transfert était basée sur des mandats d'arrêt judiciaires et des résultats d'enquêtes menées sous la supervision de la justice irakienne, précisant que certains des arrêtés avaient participé directement à des attaques terroristes en Irak entre 2014 et 2017, tandis que d'autres étaient liés à des activités menaçant la sécurité nationale irakienne depuis l'étranger.
Le communiqué a confirmé que le transfert des accusés s'est effectué dans des cadres juridiques clairs, et qu'ils seront jugés selon les lois irakiennes relatives aux crimes de terrorisme, soulignant la poursuite des efforts pour traquer tous les impliqués dans des crimes contre le peuple irakien "quelle que soit leur nationalité ou leur lieu de résidence".
Il convient de noter que la France est l'un des pays européens dont les combattants ont rejoint l'organisation "Daech" pendant son apogée en Syrie et en Irak, où le dossier des combattants étrangers suscite encore des débats au sein des cercles européens entre ceux qui plaident pour leur retour et leur jugement localement, et ceux qui préfèrent les laisser faire face à la justice dans les pays en conflit.