Les crises de Gaza s'intensifient au sein du gouvernement israélien : Ben Gvir et Smotrich face à Netanyahu
October 5, 202569 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Dans une nouvelle escalade des différends au sein de la coalition gouvernementale israélienne, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a menacé, samedi, de se retirer du gouvernement si le mouvement Hamas persistait après la mise en œuvre de l'accord d'échange de prisonniers attendu, qui s'inscrit dans le cadre du plan du président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Cette menace est survenue après l'annonce par le mouvement Hamas de poursuivre le plan de Trump qui comprend un cessez-le-feu et un échange mutuel de prisonniers, le président américain ayant salué cette initiative, tandis qu'Israël se prépare à commencer la mise en œuvre de la première phase du plan.
La chaîne israélienne "12" a rapporté que Ben Gvir a déclaré : "J'ai informé, avec le bloc du parti Force juive, le Premier ministre Benjamin Netanyahu clairement que la présence continue de Hamas après la libération de tous les prisonniers signifie notre retrait du gouvernement".
Ben Gvir est l'un des principaux leaders de la droite israélienne et s'oppose à tout règlement qui pourrait permettre à Hamas de rester à Gaza, exigeant la poursuite des opérations militaires jusqu'à "l'élimination totale" du mouvement.
Dans un contexte connexe, le ministre des Finances Bezalel Smotrich a averti hier, samedi, que la décision de Netanyahu de stopper l'attaque sur Gaza et d'entrer dans des négociations sans conditions est une "grave erreur".
Smotrich a écrit dans un post sur la plateforme "X" :
"Arrêter l'attaque et commencer des négociations sans combat est une recette pour le retard de Hamas et l'érosion de la position israélienne, cela affaiblit les chances de libérer tous les prisonniers dans les 72 heures et compromet l'objectif central de la guerre, qui est d'éliminer Hamas et de désarmer Gaza".
En revanche, Netanyahu n'a pas émis de décision officielle pour arrêter la guerre, mais a annoncé que Tel Aviv est prête à mettre en œuvre la première phase du plan de Trump pour libérer les prisonniers, alors que les opérations militaires se poursuivent, laissant des dizaines de morts et de blessés palestiniens à Gaza, y compris des enfants.
Ces développements reflètent la profondeur des différends au sein du gouvernement israélien entre un camp de droite dure qui refuse tout règlement et un autre camp qui accepte de négocier pour mettre fin à la guerre, dans un contexte de pressions internationales croissantes pour réaliser un accord d'échange de prisonniers et un cessez-le-feu à Gaza.