L'Égypte enregistre la meilleure performance économique depuis 3 ans avec une croissance de 5 % au dernier trimestre

Le ministère de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale en Égypte a annoncé que l'économie nationale a continué d'afficher une performance solide au cours du quatrième trimestre de l'exercice financier 2024/2025, enregistrant un taux de croissance de 5 % par rapport à 2,4 % au même trimestre de l'exercice financier précédent, ce qui représente le taux de croissance trimestriel le plus élevé depuis trois ans.
Le taux de croissance annuel pour l'ensemble de l'exercice financier a atteint 4,4 %, dépassant les estimations officielles de 4,2 %, et augmentant considérablement par rapport à 2,4 % enregistré l'année financière précédente. Le ministère a précisé que cette reprise reflète la résilience de l'économie égyptienne et sa capacité à absorber les chocs externes grâce aux politiques du gouvernement soutenant la stabilité économique globale, à l'amélioration de la gouvernance des dépenses d'investissement et à la promotion de la participation du secteur privé.
La croissance au quatrième trimestre a été soutenue par une performance solide de plusieurs secteurs clés, notamment :
le tourisme,
les industries manufacturières non pétrolières,
les communications et les technologies de l'information.
L'indice de la production manufacturière non pétrolière a enregistré une croissance de 18,8 % au quatrième trimestre, contre 4,7 % au cours de la même période de l'année précédente, soutenue par l'expansion de la production de véhicules (126 %), de produits pharmaceutiques et médicaux (52 %), et de vêtements prêts à porter (41 %).
En ce qui concerne l'investissement, la contribution de l'investissement et des stocks au produit intérieur brut s'est améliorée, passant de négative à positive, tandis que les investissements privés ont atteint leur niveau le plus élevé en cinq ans avec 47,5 %, contre une baisse de la part des investissements publics à 43,3 %.
En revanche, certains secteurs ont continué à faire face à des défis, notamment le canal de Suez, dont les revenus ont diminué de 5,48 % au quatrième trimestre et de 52 % sur l'ensemble de l'exercice financier, en raison de la baisse du trafic maritime. Les secteurs du pétrole et du gaz naturel ont également connu un recul au cours de l'année, bien qu'il y ait eu une légère amélioration au dernier trimestre avec la reprise de certains travaux de développement des champs.