Les facilités économiques en Syrie se traduisent-elles par une véritable stabilité ?
August 31, 2025252 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Tom Brack, l'envoyé de Washington à Damas, a confirmé que la stabilité du pays ne pourra être réalisée qu'en permettant à l'économie de fonctionner. Cette nouvelle vision s'est concrétisée dans la récente décision américaine d'assouplir les restrictions sur les exportations civiles vers la Syrie, marquant un tournant notable par rapport aux politiques en vigueur depuis plus d'une décennie.
Le ministère du Commerce américain a annoncé une nouvelle règle facilitant les exigences de licence pour les exportations civiles vers la Syrie, permettant désormais l'exportation de biens, de logiciels et de technologies américaines à usage civil pur sans avoir besoin de licence dans la plupart des cas. Ces facilités couvrent des domaines vitaux tels que les appareils de communication grand public, l'équipement de l'aviation civile, et les secteurs des infrastructures de communication, d'assainissement et de production d'énergie.
Jeffrey Kessler, sous-secrétaire au Commerce américain pour l'industrie et la sécurité, décrit cette étape comme une confirmation de l'engagement de l'administration Trump à offrir au peuple syrien un "nouveau départ" dans leur quête d'un avenir stable sous le gouvernement de Damas.
Mais la question se pose : les facilités économiques suffisent-elles à elles seules à réaliser la stabilité souhaitée ? L'expérience historique montre que lever les sanctions et faciliter les échanges commerciaux, bien que cruciaux, ne suffisent pas à garantir la stabilité dans un pays déchiré par la guerre depuis plus de 14 ans. Une véritable stabilité nécessite plus que cela : elle nécessite une réconciliation nationale, une reconstruction complète et une réforme institutionnelle profonde.
Il est à noter que ces démarches américaines s'inscrivent dans un contexte international plus large, où plusieurs pays européens ont précédemment annoncé la levée des sanctions économiques contre Damas après la chute du régime Assad. Ce tournant international envers la Syrie semble reconnaître que la politique d'isolement et de sanctions n'a pas atteint ses objectifs, et qu'il existe une nouvelle opportunité à saisir.
Cependant, les défis restent énormes. L'économie syrienne souffre d'une destruction massive, les infrastructures nécessitent une reconstruction complète, et le système bancaire a besoin d'une réforme radicale, sans parler des défis sécuritaires et politiques qui persistent.
Le lien établi par l'envoyé américain entre l'autonomisation de l'économie et la réalisation de la stabilité semble logique, mais le chemin reste long. Le succès nécessitera plus qu'un simple assouplissement des sanctions ; il nécessitera une vision globale, une véritable volonté politique de toutes les parties, un soutien international durable et une participation active du secteur privé.
La Syrie se trouve aujourd'hui à un carrefour. Les récentes décisions internationales ouvrent une fenêtre d'espoir, mais transformer cet espoir en réalité tangible sera un véritable test pour le nouveau gouvernement et le soutien international.
Le ministère du Commerce américain a annoncé une nouvelle règle facilitant les exigences de licence pour les exportations civiles vers la Syrie, permettant désormais l'exportation de biens, de logiciels et de technologies américaines à usage civil pur sans avoir besoin de licence dans la plupart des cas. Ces facilités couvrent des domaines vitaux tels que les appareils de communication grand public, l'équipement de l'aviation civile, et les secteurs des infrastructures de communication, d'assainissement et de production d'énergie.
Jeffrey Kessler, sous-secrétaire au Commerce américain pour l'industrie et la sécurité, décrit cette étape comme une confirmation de l'engagement de l'administration Trump à offrir au peuple syrien un "nouveau départ" dans leur quête d'un avenir stable sous le gouvernement de Damas.
Mais la question se pose : les facilités économiques suffisent-elles à elles seules à réaliser la stabilité souhaitée ? L'expérience historique montre que lever les sanctions et faciliter les échanges commerciaux, bien que cruciaux, ne suffisent pas à garantir la stabilité dans un pays déchiré par la guerre depuis plus de 14 ans. Une véritable stabilité nécessite plus que cela : elle nécessite une réconciliation nationale, une reconstruction complète et une réforme institutionnelle profonde.
Il est à noter que ces démarches américaines s'inscrivent dans un contexte international plus large, où plusieurs pays européens ont précédemment annoncé la levée des sanctions économiques contre Damas après la chute du régime Assad. Ce tournant international envers la Syrie semble reconnaître que la politique d'isolement et de sanctions n'a pas atteint ses objectifs, et qu'il existe une nouvelle opportunité à saisir.
Cependant, les défis restent énormes. L'économie syrienne souffre d'une destruction massive, les infrastructures nécessitent une reconstruction complète, et le système bancaire a besoin d'une réforme radicale, sans parler des défis sécuritaires et politiques qui persistent.
Le lien établi par l'envoyé américain entre l'autonomisation de l'économie et la réalisation de la stabilité semble logique, mais le chemin reste long. Le succès nécessitera plus qu'un simple assouplissement des sanctions ; il nécessitera une vision globale, une véritable volonté politique de toutes les parties, un soutien international durable et une participation active du secteur privé.
La Syrie se trouve aujourd'hui à un carrefour. Les récentes décisions internationales ouvrent une fenêtre d'espoir, mais transformer cet espoir en réalité tangible sera un véritable test pour le nouveau gouvernement et le soutien international.