Le Caire : Le sommet de Shanghai se tient dans un contexte international qui menace la crédibilité du système multilatéral
September 1, 2025205 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli a affirmé, lors de son discours au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai qui se tient à Tianjin, en Chine, que le sommet se déroule dans un contexte international très délicat, marqué par une menace à la crédibilité du système international multilatéral.
Madbouli, qui a prononcé le discours de l'Égypte au nom du président Abdel Fattah al-Sissi, a expliqué que le sommet, placé sous le slogan "Mettre en œuvre la multilatéralité, garantir la sécurité régionale et promouvoir le développement durable", se tient à un moment où le monde fait face à des défis interconnectés et transnationaux qui dépassent les capacités de tout État pris isolément.
Il a salué l'"esprit de Shanghai" basé sur la confiance, l'avantage mutuel et le respect des différences culturelles, louant les efforts de la Chine durant sa présidence de l'organisation. Il a souligné le lien entre la sécurité régionale et le développement durable, appelant à activer les mécanismes de sécurité régionale pour garantir le respect de la souveraineté des États, lutter contre le terrorisme et l'extrémisme, et résoudre les conflits par le dialogue.
Il a également insisté sur l'importance de réformer le système mondial pour le rendre plus juste, et de soutenir le rôle des Nations Unies dans la promotion du droit international, exprimant le soutien de l'Égypte aux initiatives du président chinois Xi Jinping visant à réformer le système international et à réaliser une plus grande stabilité.
Sur le plan économique, Madbouli a appelé à une réforme radicale de la structure financière mondiale et des institutions de financement internationales, y compris le développement de politiques pour les banques de développement et la fourniture de financements accessibles aux pays en développement, ainsi qu'à traiter la crise de la dette. Il a également demandé à renforcer le principe de "responsabilité partagée avec des charges différenciées" face au changement climatique, soulignant que l'augmentation des niveaux d'engagements climatiques est liée au soutien international disponible en matière de financement, de technologie et de capacités nationales.