La Syrie cherche de nouvelles stratégies pour revitaliser l'investissement et créer des emplois

La nouvelle autorité vise à relever deux défis majeurs : fournir le financement nécessaire aux petites et moyennes entreprises, et former les compétences appropriées pour les gérer. Cette orientation intervient à un moment où les chiffres indiquent une augmentation des taux de chômage, rendant la création de nouveaux emplois une priorité nationale urgente.
Al-Chaar a confirmé lors du séminaire que faire face aux défis économiques nécessite plus que de simples mesures traditionnelles, mais nécessite un "changement de mentalité" dans les méthodes de production. Cette vision inclut la création d'un environnement d'investissement attractif capable de stimuler une croissance inclusive et durable.
L'appel lancé aux investisseurs mondiaux pour revenir sur le marché syrien n'était pas qu'un discours traditionnel, mais a été soutenu par une affirmation que l'État fournira "toutes les facilités et le soutien nécessaires" pour garantir le succès des projets. Cette promesse intervient dans le contexte d'un mouvement économique notable que la Syrie a récemment connu, se matérialisant par la signature d'accords avec plusieurs pays dans divers secteurs.
Les défis demeurent bien sûr. Tous les secteurs économiques en Syrie ont encore besoin de soutien financier et technique pour faire avancer le développement. Mais il semble qu'il y ait une prise de conscience officielle que la solution doit être globale, commençant par les petites et moyennes entreprises qui constituent généralement l'épine dorsale de toute économie émergente.
Le chemin vers la reprise économique est encore long, mais la création d'une autorité spécialisée pour les petites et moyennes entreprises pourrait être un pas dans la bonne direction. Le succès dépendra de la capacité de cette autorité à fournir un financement de manière efficace, à construire les capacités des ressources locales, et à éliminer les causes de la bureaucratie qui entravent l'entrepreneuriat.
Revitaliser l'économie syrienne n'est pas seulement la responsabilité du gouvernement, mais nécessite un véritable partenariat entre le secteur public et le secteur privé, un soutien international, et une foi en la capacité des Syriens à surmonter les défis et à construire un avenir économique plus prospère.