La poursuite de la hausse des prix du pétrole soutenue par la baisse des stocks américains et les interruptions des approvisionnements en Irak et au Venezuela

Les prix du pétrole ont continué d'augmenter pour la deuxième session consécutive mercredi, influencés par un ensemble de facteurs exerçant une pression sur l'offre mondiale, notamment une baisse inattendue des stocks américains et une aggravation des difficultés dans les accords d'exportation de brut en provenance d'Irak et du Venezuela.
Les dernières données publiées par l'Institut pétrolier américain ont montré une baisse significative des stocks d'énergie aux États-Unis pour la semaine se terminant le 19 septembre, avec une diminution des stocks de pétrole brut de 3,82 millions de barils, une baisse des stocks d'essence de 1,05 million de barils, tandis que les stocks de produits distillés ont augmenté de 518 000 barils.
Le marché attend aujourd'hui, mercredi, la publication des données officielles du ministère de l'Énergie américain, qui devraient montrer une augmentation des stocks de pétrole brut et d'essence, avec une possibilité d'enregistrement d'une baisse des produits distillés.
Cette tendance a exercé des pressions sur l'offre, poussant les prix à la hausse lors des transactions, les contrats à terme sur le Brent ayant augmenté de 0,1 % pour atteindre 67,75 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le West Texas Intermediate américain ont augmenté de 0,2 % pour atteindre 63,55 dollars. Cette hausse s'inscrit dans la continuité des gains solides réalisés par les deux bruts de référence mardi, dépassant un dollar par baril.
Les difficultés dans l'accord de reprise des exportations de pétrole de la région du Kurdistan irakien ont été une raison principale des gains précédents, entraînant l'arrêt des flux via le pipeline vers la Turquie, malgré les espoirs d'atteindre un règlement mettant fin à la stagnation, après que deux producteurs majeurs ont demandé des garanties de remboursement des dettes.
En vertu de l'accord entre le gouvernement fédéral irakien, le gouvernement de la région du Kurdistan et les compagnies pétrolières, les exportations de brut d'environ 230 000 barils par jour, qui ont été suspendues depuis mars 2023, reprendront.
Des indications supplémentaires sur la contraction des approvisionnements sont également apparues d'un autre coin du monde, où Reuters a rapporté que la société pétrolière américaine Chevron ne pourra exporter que la moitié de sa production quotidienne de brut, soit 240 000 barils, en collaboration avec ses partenaires au Venezuela.
Il convient de noter que la société avait obtenu en juillet une nouvelle licence pour continuer à travailler au Venezuela, mais que les règles mises à jour entraîneront une arrivée de quantités moindres de brut vénézuélien lourd et riche en soufre aux États-Unis.