Dans une nouvelle étape de ses efforts pour traquer les financiers du "Hezbollah", le Département d'État américain a annoncé via le programme "Récompenses pour la justice" une récompense financière massive atteignant 10 millions de dollars pour toute information menant à la découverte ou à l'interruption des activités du Libanais Ali Qasir, accusé de jouer un rôle clé dans le financement du parti.
L'annonce officielle a été publiée sur le site du programme, ce matin, mardi 23 septembre 2025, où Qasir est décrit comme une personnalité de premier plan dans la société "Groupe Talaki", qui est soupçonnée d'être utilisée pour faciliter les transactions financières illégales pour le Hezbollah et le "Corps des Gardiens de la Révolution Islamique".
* Accusations graves impliquant le pétrole, l'acier et l'évasion des sanctions
Selon la déclaration américaine, Ali Qasir est accusé d'utiliser sa position au sein du "Groupe Talaki" pour aider à :
_ Fournir des sources de financement pour le Hezbollah et le Corps des Gardiens de la Révolution.
_ Éviter les sanctions internationales qui leur sont imposées.
_ Vendre du pétrole, de l'acier et des biens interdits de manière illégale.
_ Coordonner les activités financières entre les deux entités inscrites sur les listes américaines de terrorisme.
* Canaux de signalement et récompenses généreuses
Le programme "Récompenses pour la justice" a précisé que toute information concernant Ali Qasir, ou les réseaux financiers associés au Hezbollah, ou les activités qui leur sont liées pourrait rendre son propriétaire éligible à une récompense financière pouvant atteindre 10 millions de dollars, à condition que ces informations mènent à l'interruption de ces réseaux ou à l'arrestation des personnes impliquées.
Il convient de noter que ce programme du Département d'État américain continue depuis des années d'offrir des récompenses financières massives pour toute information menant à l'arrestation de responsables ou de collaborateurs avec des groupes classés comme terroristes, tels que le Hezbollah, selon la classification américaine.