L'envoyé américain : Le désarmement du Hezbollah est une priorité... et notre soutien au Liban se poursuit
September 25, 2025229 VuesTemps de lecture: 3 minutes

Taille de police:
16
L'envoyé spécial américain en Syrie, Tom Brack, a confirmé que Washington continue de soutenir le Liban dans ses efforts pour reconstruire l'État et réaliser la paix avec ses voisins, soulignant que le désarmement du Hezbollah et la mise en œuvre de l'accord avec Israël représentent une priorité américaine claire à l'heure actuelle.
Brack a déclaré dans un tweet publié sur son compte sur la plateforme X ce matin, jeudi :
"Les États-Unis continuent de soutenir le Liban dans la mise en œuvre de l'accord avec Israël et le désarmement du Hezbollah, en vue de construire un État fort capable de réaliser la paix intérieure et avec son environnement".
* À l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat de Nasrallah et Safi al-Din
La déclaration de Brack coïncide avec les préparatifs du Hezbollah pour organiser des événements populaires cet après-midi, à l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat de ses deux secrétaires généraux, Hassan Nasrallah et Hicham Safi al-Din, qui ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne précise, pendant la guerre qui a éclaté entre les deux parties et a duré environ un an.
Le parti est sorti de cette guerre en novembre 2024 épuisé et affaibli, avant qu'un cessez-le-feu ne soit conclu par l'intermédiaire d'une médiation internationale, entré en vigueur le 28 novembre dernier.
* Pressions libanaises sur la communauté internationale
Les déclarations de l'envoyé américain ont été accompagnées d'appels libanais répétés à la communauté internationale pour faire pression sur Israël, où le président libanais Joseph Aoun a demandé, dans son discours à la tribune des Nations Unies il y a quelques jours, à la communauté internationale de :
"Fournir des efforts pour mettre fin aux violations israéliennes des résolutions internationales et se retirer complètement des territoires libanais occupés".
Pour sa part, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a appelé les pays parrainant l'accord de cessation des hostilités à
"exercer la plus grande pression possible sur Israël pour mettre fin à ses agressions quotidiennes, se retirer des territoires libanais et libérer les prisonniers".
* Plan de désarmement et de redéploiement
Le gouvernement libanais a annoncé en août dernier un plan de désarmement du Hezbollah d'ici la fin de cette année, dans le cadre d'un consensus interne et international, et sous la pression américaine et les menaces israéliennes d'élargir le champ des attaques.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Joseph Raji, a confirmé que l'armée libanaise est chargée de mettre en œuvre ce plan, dont la première phase doit commencer dans la zone frontalière sud au cours d'une période ne dépassant pas trois mois.
L'armée libanaise a également déclaré être prête à exécuter la mission, avertissant que la poursuite de l'occupation israélienne de plusieurs sites dans le sud et l'intensification des frappes quotidiennes entravent le processus de déploiement et d'établissement de la sécurité.
* Intensification israélienne continue malgré le cessez-le-feu
Malgré l'accord de cessez-le-feu, l'armée israélienne continue de mener des frappes quasi quotidiennes sur des sites appartenant au Hezbollah et des villages frontaliers dans le sud du Liban, justifiant cela par "la cible des installations militaires du parti".
Israël refuse également de se retirer de cinq collines stratégiques situées à la frontière avec le Liban, lui offrant une supervision de feu sur de vastes zones libanaises, en violation claire du cessez-le-feu, selon Beyrouth.
* Une année d'escalade et de pertes
La guerre entre le Hezbollah et Israël a éclaté à l'automne 2023 et a duré jusqu'à la signature de l'accord de cessez-le-feu en novembre 2024, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables des deux côtés, et un effondrement économique rapide au Liban, ce qui a conduit à une intensification des pressions internationales pour désarmer le parti et établir la sécurité à la frontière.