Les Nations Unies avertissent : un nouveau déplacement massif menace le Sud-Soudan

Les Nations Unies ont annoncé qu'en 2025, une vague massive de déplacements a eu lieu au Sud-Soudan, où près de 300 000 personnes ont été contraintes de quitter le pays, en raison de la recrudescence des tensions entre les partisans du président Salva Kiir et ceux de son ancien vice-président Riek Machar, qui fait face à un procès pour des crimes contre l'humanité.

Le rapport de l'ONU a indiqué que ce déplacement reflète la gravité de la situation sécuritaire et rappelle les années de guerre civile qui ont éclaté en 2013 et ont duré jusqu'en 2018, laissant des centaines de milliers de morts.

La plupart des fuyards se sont dirigés vers le Soudan, l'Éthiopie et l'Ouganda, tandis que d'autres se sont réfugiés en République Démocratique du Congo et au Kenya, alors que des centaines de milliers ont été déplacés à l'intérieur du pays. Les organisations humanitaires craignent que la poursuite des combats ne mène à l'effondrement de l'accord de paix fragile signé il y a sept ans.

Bien que le Sud-Soudan accueille déjà des centaines de milliers de réfugiés soudanais fuyant la guerre dans leur pays, l'escalade de la crise interne met l'État face à des défis humanitaires doubles, qui pourraient compromettre la stabilité fragile obtenue au cours des dernières années.