Trump se moque des manifestants avec une vidéo AI et la rue américaine bouillonne

Dans une scène politique tumultueuse reflétant la tension dans la rue américaine, des dizaines de milliers de manifestants sont sortis hier samedi dans les rues de New York, Washington et d'autres villes américaines, pour protester contre ce qu'ils décrivent comme les "politiques autocratiques et anti-démocratiques" du président américain Donald Trump.
Cependant, la réponse de Trump est venue à sa manière, car il a publié aujourd'hui dimanche sur son compte sur la plateforme "Truth Social" une vidéo satirique produite par intelligence artificielle, où il apparaît en train de piloter un avion jetant des ordures sur les têtes des manifestants sur la place "Times Square" bondée.
Trump n'était pas seul dans la moquerie, son vice-président JD Vance a partagé sur la plateforme "Blue Sky" une courte vidéo le montrant portant une couronne royale et brandissant une épée, sans aucun commentaire joint.
En même temps, Vance n'a pas abordé les manifestations lors de son discours devant un rassemblement de Marines au camp Pendleton dans le sud de la Californie, mais il a sévèrement critiqué les démocrates en raison de la fermeture gouvernementale qui dure depuis le début du mois.
* Times Square débordant de manifestants
La place "Times Square" au cœur de New York a été le théâtre de l'un des plus grands rassemblements, la police rapportant que le nombre de participants a dépassé 100 000 manifestants, sans aucune arrestation signalée.
Les manifestations pacifiques se sont étendues à tous les cinq quartiers de la ville, dans une ambiance carnavalesque avec des ballons, des marionnettes géantes et des costumes.
Des foules massives ont également déferlé dans la capitale Washington, où les manifestants se sont dirigés vers le bâtiment du Congrès, brandissant des drapeaux américains et des pancartes dénonçant les politiques du président.
* Inquiétude croissante pour l'avenir du pays
Ces manifestations croissantes reflètent une profonde inquiétude parmi de larges secteurs de la population américaine, en particulier parmi ceux ayant des tendances de gauche.
Les raisons de la colère populaire sont variées, y compris ce que les manifestants considèrent comme une poursuite judiciaire des opposants politiques, la répression sévère contre les immigrants, et l'envoi de troupes de la garde nationale dans les villes sous prétexte de lutter contre la criminalité et de protéger les agents de l'immigration.
Les actions de Trump ont suscité des commentaires sur sa nomination de partisans inexpérimentés à des postes gouvernementaux, ainsi que sur ses pratiques qualifiées de pression sur les médias, les cabinets d'avocats et même les universités.
* Réactions officielles : "Des marches de haine contre l'Amérique"
Dans son premier commentaire direct sur l'escalade des manifestations, Trump a déclaré lors d'une interview avec la chaîne "Fox Business" vendredi :
"Ils m'appellent le roi, mais je ne suis pas un roi".
Le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, a qualifié les manifestations de "marches de haine contre l'Amérique", un slogan qui commence à gagner du terrain parmi certains membres du parti républicain.
Certains républicains ont également accusé les organisateurs des manifestations de contribuer à attiser une atmosphère qui pourrait conduire à des violences politiques, surtout après l'assassinat du militant de droite et allié de Trump, Charlie Kirk, en septembre dernier.
* Une crise politique qui s'intensifie .. et les rues vibrent de colère
Alors que le rythme des événements s'accélère dans le paysage politique américain, il semble que l'administration actuelle fasse face à une large colère populaire accompagnée de divisions partisanes aiguës et de mesures controversées, accompagnées d'une escalade mutuelle dans le discours, la moquerie et les accusations.
La question demeure : le pays se dirige-t-il vers une crise intérieure plus profonde ? Ou Trump continuera-t-il sur la voie de la confrontation sans recul ?