Les États-Unis expulsent 8 000 Vénézuéliens dans le cadre de la campagne de Trump contre l'immigration et la drogue

Le ministère de la Sécurité intérieure des États-Unis a annoncé que les autorités ont expulsé environ 8 000 citoyens vénézuéliens depuis mars dernier, dans le cadre de la vaste campagne lancée par le président Donald Trump pour lutter contre le trafic de drogue et l'immigration illégale.
Selon ce que rapporte le réseau CBS américain, 40 vols ont été effectués vers la capitale Caracas dans le cadre de cette opération, le dernier ayant eu lieu le 15 octobre, où environ 140 personnes ont été expulsées à bord du dernier vol.
Des criminels dangereux parmi les expulsés
Le ministère a précisé que parmi les expulsés se trouvaient des personnes ayant des casiers judiciaires graves, y compris des suspects d'appartenance à l'organisation criminelle vénézuélienne connue sous le nom de "Tren de Aragua", que Washington a récemment classée comme organisation terroriste.
Trump tient sa promesse électorale
Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'exécution des promesses de Trump qu'il a annoncées lors de son discours d'inauguration en tant que président des États-Unis (le 47e président), lorsqu'il a promis de **“mettre fin immédiatement à l'entrée des immigrants illégaux”**, et de lancer “la plus vaste campagne d'expulsion des immigrants de l'histoire du pays”, en plus de déclarer l'état d'urgence nationale pour faire face à ce qu'il a qualifié de “menace sécuritaire et criminelle transfrontalière”.
Inquiétude européenne face aux conséquences de la campagne
Dans ce contexte, des rapports européens – selon ce que rapportent des médias allemands – ont averti que la guerre de Trump contre la drogue pourrait avoir des répercussions sécuritaires sur l'Europe, en raison de la désintégration des réseaux criminels et de l'augmentation du trafic à travers la mer des Caraïbes et la Méditerranée.