Début du procès de l'accusé du meurtre de Shinzo Abe au milieu d'un large intérêt local et international

Les sessions du procès de Tetsuya Yamagami (45 ans), accusé d'avoir assassiné l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, ont commencé aujourd'hui, mardi, dans la ville de Nara, à l'ouest du Japon, dans un incident qui a secoué le Japon et le monde en 2022.
Selon l'agence "Associated Press", le procès se déroule alors que le Japon accueille une visite officielle de l'ancien président américain Donald Trump, qui mène des discussions avec la nouvelle Première ministre Sanae Takahichi, dans une coïncidence non intentionnelle mais frappante.
Yamagami a tiré sur Abe alors qu'il prononçait un discours électoral, utilisant une arme à feu fabriquée localement. L'accusé a reconnu que ses motivations étaient dues à une rancune personnelle envers l'Église de l'unité (également connue sous le nom de "Église unifiée"), car il croyait qu'il existait des liens étroits entre celle-ci et Abe ainsi que plusieurs politiciens japonais.
Yamagami a expliqué lors des enquêtes que sa mère avait fait d'énormes dons financiers à l'église, ce qui avait conduit à l'effondrement de la situation financière de sa famille, ce qui a suscité sa colère et l'a poussé à planifier l'attaque.
Selon l'agence Kyodo, les sessions du procès devraient se poursuivre jusqu'à la mi-décembre prochain, avec une large attente de l'opinion publique japonaise concernant ses résultats, en particulier dans le contexte du débat continu sur la relation entre la politique et la religion dans le pays.