La commission électorale supérieure en Syrie condamne l'assassinat d'un candidat au Conseil du peuple à Tartous

La commission électorale supérieure du Conseil du peuple en Syrie a publié une déclaration dans laquelle elle condamne fermement l'assassinat du candidat à l'adhésion au conseil, le docteur "Haïdar Younes Shahin", dans la province de Tartous. La commission a qualifié l'incident de "crime odieux visant à frapper la sécurité et à semer la discorde", affirmant dans sa déclaration officielle son "soutien total au ministère de l'Intérieur dans la traque des meurtriers et leur traduction en justice".
La déclaration de la commission a indiqué : "La main perfide l'a atteint par des criminels issus des vestiges du régime déchu, alors qu'il était sur le chemin de la lutte politique pour construire la nouvelle Syrie, laissant cette responsabilité sur les épaules du peuple syrien". La déclaration a également souligné que "le processus électoral se poursuit et ne sera pas affecté par des tentatives d'intimidation et de chantage".
Selon des sources locales, le docteur Shahin, membre de la communauté alaouite et connu pour ses positions en faveur de la participation aux élections, a été tué mardi soir chez lui dans le village de Mi'ar Shakir, dans la banlieue de Tartous. Les sources ont précisé qu'un tireur masqué avait tiré quatre balles sur le candidat, ce qui a entraîné sa mort immédiate sur les lieux de l'incident.
Les rapports ont révélé que la victime avait reçu des menaces directes antérieures de groupes connus sous le nom de "vestiges d'Assad", qui sont accusés de tentatives délibérées de faire échouer le processus électoral sur la côte syrienne par des méthodes d'intimidation et d'entrave à la participation des citoyens.
En réponse à l'incident, les agences de sécurité ont chargé la branche de la sécurité criminelle d'ouvrir une enquête complète pour identifier les coupables et les appréhender. Elles ont également averti que toute tentative de perturber la sécurité politique et sociale dans la région "ne restera pas impunie". Pour sa part, le général Abdel Aziz Al-Ahmad, chef des forces de sécurité intérieure à Lattaquié, a appelé les habitants à "coopérer directement avec les agences compétentes en signalant tout mouvement suspect".