Révolution dans la médecine : Production d'ovules humains à partir de cellules de peau
October 1, 2025162 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Des scientifiques de l'Université de l'Oregon aux États-Unis ont réalisé une avancée scientifique sans précédent, après avoir réussi à produire des ovules humains en utilisant des cellules de peau, dans une réalisation qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le traitement de l'infertilité et changer l'avenir de la reproduction.
Les chercheurs affirment que la nouvelle technique pourrait donner de l'espoir aux femmes qui ont perdu la capacité de concevoir en raison de l'âge avancé ou de traitements médicaux, car elle leur fournira des ovules génétiquement liés à elles. L'équipe a également souligné que les cellules utilisées ne doivent pas nécessairement provenir uniquement de femmes, mais peuvent également provenir d'hommes, ce qui soulève la possibilité de concevoir un enfant avec une biologie complètement différente de celle du concept traditionnel.
Malgré les grandes ambitions, la technique en est encore à ses débuts, car les scientifiques font face à des défis complexes liés aux chromosomes. Les expériences ont montré que la plupart des ovules produits portent des compositions chromosomiques anormales, ce qui les empêche de se développer en embryons viables. Parmi les 82 ovules produits par l'équipe, moins de 10 % ont atteint le stade qui permet généralement le transfert des embryons dans l'utérus de la mère, et aucun d'entre eux n'a survécu après six jours de croissance.
Le professeur Shoukhrat Mitalipov, chef de l'équipe de recherche, a décrit le résultat comme une "preuve de concept", en soulignant que le développement de la technique et sa sécurisation pourraient nécessiter une décennie complète de recherches. La professeure Paula Amato, participante à l'étude, a confirmé que le plus grand défi réside dans la garantie de la stabilité des chromosomes pour éviter les embryons non viables.
Malgré les obstacles, les experts considèrent cette réalisation comme le début d'une révolution dans le domaine des traitements de fertilité. Le professeur Richard Anderson de l'Université d'Édimbourg estime que "la possibilité de générer de nouveaux ovules constituera un progrès énorme", tandis que la professeure Ying Cheong de l'Université de Southampton a déclaré que ces recherches "pourraient complètement changer notre compréhension de l'infertilité et de l'avortement".