Le Qatar exige des excuses officielles d'Israël avant de reprendre son rôle de médiateur dans les négociations sur Gaza

Selon des sources bien informées, l'émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a soulevé cette exigence lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio à Doha, et elle a été discutée par la suite lors de réunions entre Rubio, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'envoyé américain Steve Witkoff, et le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer.
Les informations indiquent que le Qatar pourrait accepter des excuses qui se concentrent sur la mort de l'agent qatari, et qui incluraient une indemnisation pour sa famille et des engagements à ne pas violer la souveraineté qatarie à l'avenir, surtout que ce raid est le premier du genre mené par Israël à l'intérieur d'un État du Golfe, ce qui a aggravé son isolement régional.
La gestion du président américain Donald Trump considère que la médiation qatarie est essentielle pour parvenir à un accord sur la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza, et elle travaille actuellement à réduire les tensions entre Tel Aviv et Doha pour garantir la reprise des négociations.
Il est prévu que l'envoyé américain Witkoff rencontre, samedi, le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani à New York, pour discuter des moyens de mettre fin à la crise entre les deux pays.
Il convient de rappeler qu'Israël a déjà présenté des excuses diplomatiques similaires, notamment en 2013 lorsque Netanyahu a présenté des excuses au président turc Recep Tayyip Erdoğan pour la mort d'activistes turcs lors du raid de la flottille de la liberté en 2010.