Dans son premier commentaire après le verdict, l'ancien président français Nicolas Sarkozy a fermement rejeté l'idée de demander la grâce présidentielle, affirmant qu'il poursuivra son combat juridique jusqu'à prouver son intégrité totale.
Ses déclarations sont intervenues après qu'un tribunal a prononcé une peine de cinq ans de prison à son encontre pour avoir été accusé d'avoir obtenu un financement libyen illégal pour sa campagne présidentielle en 2007.
* "Je ne reconnaîtrai jamais une faute que je n'ai pas commise"
Dans une interview avec le journal "Le Journal du Dimanche" français, publiée ce dimanche 28 septembre 2025, Sarkozy a souligné qu'il "n'attend absolument" aucune grâce présidentielle de l'actuel président Emmanuel Macron, déclarant clairement :
"Pour obtenir la grâce, vous devez reconnaître le jugement rendu contre vous et admettre votre culpabilité. Je ne reconnaîtrai jamais une faute que je n'ai pas commise. Je me battrai jusqu'à la fin pour faire reconnaître mon intégrité".
Il a conclu ses propos par des mots marquants : "Je vais triompher".
* Détails du jugement : Financement de Kadhafi
Un tribunal de la capitale française, Paris, a rendu jeudi dernier un jugement de cinq ans de prison contre Sarkozy, après l'avoir reconnu coupable d'"avoir permis à des proches de lui de communiquer avec le défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour obtenir un financement illégal" pour sa campagne électorale présidentielle de 2007.
* L'appel .. et la grâce n'est pas envisageable pour le moment
Le tribunal a confirmé que le jugement n'est pas encore définitif, Sarkozy ayant immédiatement annoncé son intention de faire appel, ce qui signifie que la grâce présidentielle n'est pas une option disponible pour le moment, car elle n'est accordée qu'après un jugement définitif exécutoire.
Il convient de noter que cette affaire a suscité un large débat dans les milieux politiques et médiatiques, surtout qu'elle concerne l'une des figures les plus marquantes de la politique française des deux dernières décennies.