Netanyahu rencontre le directeur des services de renseignement égyptiens pour discuter du plan Trump concernant Gaza

Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que Benjamin Netanyahu et son équipe de sécurité ont tenu une réunion à Jérusalem avec le directeur des services de renseignement égyptiens, le général Hassan Rashad, pour discuter des développements liés au plan du président américain Donald Trump concernant la bande de Gaza, ainsi que des relations bilatérales et des moyens de renforcer la coopération entre Le Caire et Tel Aviv.
Le communiqué a précisé que la réunion a également abordé des questions régionales d'intérêt commun, notamment le renforcement des efforts de paix et le suivi des mécanismes de mise en œuvre des initiatives proposées pour mettre fin à l'escalade à Gaza.
Visite pour discuter de l'aide et de la proposition de Trump
La chaîne d'information du Caire a rapporté que le général Rashad discutera avec les responsables israéliens des mécanismes d'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, et travaillera à surmonter les obstacles à la mise en œuvre de la proposition de Trump qui a été récemment présentée lors de la conférence internationale de paix de Charm el-Cheikh, en présence du président américain.
L'Égypte a été l'un des principaux intermédiaires qui ont contribué à parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza, et elle s'efforce actuellement de consolider cet accord en coordination avec le côté israélien et l'envoyé américain Steve Witkoff, qui visite la région pour discuter des prochaines étapes pratiques.
Initiative égyptienne au Conseil de sécurité
Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdel Aati, a déclaré dans une interview au journal The National que Le Caire travaille à obtenir une décision urgente du Conseil de sécurité des Nations unies pour établir une force de maintien de la paix dans la bande de Gaza.
Abdel Aati a précisé que la mission de la force sera de soutenir les Palestiniens dans la gestion de leurs affaires, en affirmant que l'Égypte est prête à participer à cet effort "de toutes les manières possibles", à condition que cela se fasse dans le cadre d'un mandat clair du Conseil de sécurité qui définit les rôles et les critères avec précision.