Netanyahu rejette implicitement la participation turque à Gaza et Vance confirme la difficulté de la prochaine étape

Cela s'est produit lors d'une conférence de presse à Jérusalem qu'il a tenue avec le vice-président américain JD Vance, où les deux parties ont discuté des contours du "lendemain" de la guerre à Gaza, y compris les entités qui pourraient assumer la responsabilité de maintenir la sécurité dans la région après deux ans d'escalade.
Pour sa part, Vance a exprimé un optimisme prudent concernant la durabilité de la trêve qui entre dans son douzième jour, affirmant que le plan du président américain Donald Trump se déroulait mieux que prévu, malgré les défis complexes qui attendent la mise en œuvre de sa deuxième phase.
Cette phase comprend le désarmement du Hamas, la formation d'un comité palestinien sous supervision internationale pour gérer la région, ainsi que le déploiement d'une force internationale soutenant la police palestinienne après un contrôle de sécurité.
Alors que la Turquie considère qu'elle a un rôle clé à jouer pour convaincre le Hamas d'accepter le plan, et a exprimé sa volonté de participer à la force internationale soit de manière militaire soit civile, Vance a souligné que Washington n'imposera à Israël aucune présence étrangère sur ce qu'il a qualifié de "ses territoires".
Les relations turco-israéliennes, qui avaient connu un rapprochement par le passé, se sont détériorées de manière aiguë pendant la dernière guerre, notamment après les critiques acerbes du président turc Recep Tayyip Erdoğan à l'égard des opérations militaires israéliennes à Gaza.
En revanche, le Hamas continue de renforcer sa présence dans la région, ayant redéployé ses éléments armés dans les rues, au milieu des tensions persistantes concernant l'entrée de l'aide, les échanges de prisonniers et l'ouverture des passages, ce qui reflète la fragilité du cessez-le-feu malgré les efforts internationaux pour le stabiliser.