Le ciel se prépare à accueillir un phénomène astronomique rare appelé "périgée lunaire", qui se produit lorsque la lune atteint son point le plus proche de la Terre, prévu pour lundi soir prochain.
Bien que la lune apparaisse comme un croissant faible, elle semblera plus grande que d'habitude et sera classée comme une "super lune" en raison de sa proximité extrême de la Terre à une distance d'environ 359 000 kilomètres, inférieure à la limite requise pour être classée parmi ces phénomènes rares (moins de 360 000 km).
Le Dr. Ashraf Tadros, professeur d'astronomie à l'Institut national de recherche en astronomie et géophysique, a expliqué que ce phénomène n'affecte pas seulement l'apparence de la lune, mais contribue également à amplifier le phénomène des marées sur Terre.
Il a souligné que la gravité mutuelle entre la lune et la Terre est le principal facteur de l'apparition des marées, où la gravité de la lune attire de grandes quantités d'eau des mers et des océans vers sa position, créant ainsi une bosse d'eau du côté face à la lune et une autre du côté opposé.
Les côtes connaissent ainsi des marées montantes et descendantes quotidiennes, mais lorsque la lune est en phase de pleine lune ou de nouvelle lune, son impact sur les marées est renforcé en raison de son alignement avec le soleil, atteignant son apogée lors du périgée lunaire, entraînant une augmentation significative du niveau de l'eau.
Tadros a également souligné qu'en revanche, l'impact des marées diminue lorsque la lune est en quartier (à 90 degrés du soleil) ou lorsqu'elle est à l'apogée, le point le plus éloigné de la Terre sur son orbite.
L'expert astronomique a conclu en confirmant que le phénomène des marées est en soi une preuve scientifique de la sphéricité de la Terre, car la manière dont les marées se répartissent autour de la Terre ne peut être expliquée par une surface plate, mais correspond parfaitement à la forme et au mouvement de la Terre en forme de sphère.