L'Iran met en garde contre une réponse "sévère et surprenante" à toute agression.

L'armée iranienne et les Gardiens de la Révolution ont publié des déclarations séparées, émettant des avertissements sévères contre toute action militaire contre l'Iran, à l'occasion de l'anniversaire de la reprise de la ville d'Al-Mahrouqah pendant la guerre des années 80.
Ces déclarations interviennent alors que des rapports font état de la possibilité d'attaques israéliennes ciblant les installations nucléaires iraniennes, suscitant une alerte à Téhéran.
Des menaces de "changer l'équilibre des forces"
Les Gardiens de la Révolution ont averti dans leur déclaration que toute agression serait confrontée à une réponse "décisive, dévastatrice et au-delà des attentes de l'ennemi", indiquant que leurs forces "tiennent la gâchette". Ils ont également qualifié les États-Unis et Israël de "principaux ennemis de l'Iran", affirmant que toute attaque serait confrontée à une réponse "changeant les équilibres stratégiques de la puissance" en Asie occidentale.
De son côté, l'armée iranienne a déclaré samedi 24 mai, être prête "jusqu'à la dernière goutte de sang, en collaboration avec les autres forces armées, à défendre l'unité territoriale, l'indépendance et la sécurité de l'Iran".
Elle a ajouté que l'anniversaire survient à un moment où "les ennemis du régime cherchent, à travers diverses conspirations, à affaiblir les fondements de la République islamique".
Abassi : "Les négociations ne réussiront pas tant qu'il y aura une cupidité occidentale"
Fereydoun Abbasi, ancien chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, a déclaré à l'agence "ISNA" que "pour que les négociations aboutissent en notre faveur, nous devons affronter les Américains avec force, et les forces armées doivent tenir la gâchette pendant les négociations". Il a averti que toute erreur de l'ennemi "recevra une réponse mortelle".
Abbasi a souligné que le problème occidental n'est pas seulement le programme nucléaire, mais le régime iranien lui-même, affirmant : "Tant qu'il y aura de la cupidité occidentale, les négociations ne réussiront pas".
Il a également estimé que les armes nucléaires "ne contribuent pas à la sécurité aujourd'hui", mais a ajouté : "Les posséder _comme l'Inde et le Pakistan_ peut établir un équilibre, comme c'est le cas avec la Russie et la Chine face aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la France".
Avertissements diplomatiques et renseignements mutuels
Dans un contexte similaire, le ministère des Affaires étrangères iranien a averti, dans une lettre au Secrétaire général des Nations unies, que les États