Le Premier ministre libanais Nawaf Salam, lors de la réception de visiteurs et de délégations d'associations et de journalistes, a souligné que "prévenir la fitna ne peut se faire au détriment de l'application de la loi, au contraire, c'est le contraire qui est vrai", insistant sur le fait que la protection de l'État et sa stabilité nécessitent que tous les citoyens se sentent égaux devant la loi et que l'État protège leurs droits.
Salam a ajouté : "Notre projet a toujours été et reste la reconstruction de l'État, et tout comme il n'y a pas un seul État sans une armée unique, il n'y a pas un seul État sans une loi unique qui s'applique également à tous, et personne ne doit être au-dessus ou en dehors de la responsabilité et de la reddition de comptes".
En réponse aux campagnes qui le visent personnellement, Nawaf Salam a déclaré : "Ma conscience est tranquille, et ces campagnes malveillantes ne peuvent rien changer à mon parcours. Personne ne peut douter de mon arabité et de mes positions fermes sur la question palestinienne que j'ai défendue sur les plus hautes scènes internationales, sans que cela n'impose de coût au Liban".
Cette déclaration intervient à un moment où la région connaît des tensions croissantes, où la FINUL a informé que l'armée israélienne avait largué des bombes près de ses soldats dans le sud du Liban, un signe d'une intensification des tensions sécuritaires dans la région.
Le Premier ministre libanais réaffirme que la loi est la véritable garantie de la stabilité du Liban et de la sécurité de ses citoyens, appelant à l'unité de l'État et à l'application de la loi pour tous sans exception, dans un effort pour reconstruire le Liban et ses institutions.