Lavrov à l'ONU : La Palestine d'abord... et l'Occident fait chanter l'Iran et isole l'Ukraine des solutions

Lavrov a ouvert son discours en saluant les efforts internationaux croissants pour reconnaître l'État palestinien, avertissant qu'Israël cherche à "faire exploser toute la région" en utilisant la force contre les Palestiniens, et en lançant des attaques contre des pays comme l'Iran, le Qatar, le Yémen, la Syrie, le Liban et l'Irak.
Il a confirmé que la punition collective à Gaza ne peut être justifiée, soulignant le refus de la Russie des plans d'annexion de la Cisjordanie, et appelant la communauté internationale à respecter les résolutions pertinentes des Nations Unies.
Concernant la guerre qui dure depuis plus de trois ans, Lavrov a déclaré que la Russie reste ouverte à la négociation, mais qu'elle estime que Kiev rejette toute initiative de dialogue.
Il a ajouté que tout accord doit garantir la sécurité de la Russie et ses intérêts stratégiques, notant que l'Occident continue de soutenir l'Ukraine sans proposer de solutions réalistes.
Lavrov a accusé les puissances occidentales de tenter de réimposer des sanctions internationales à l'Iran de manière illégale, après l'impasse des négociations nucléaires.
Il a expliqué qu'une proposition russo-chinoise visant à prolonger l'accord nucléaire a été rejetée, ce qui révèle – selon ses mots – le désir de l'Occident de saper tout processus constructif.
Il a également condamné les attaques visant des installations nucléaires iraniennes sous la surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
En réponse aux déclarations du président américain Donald Trump appelant à abattre des avions russes, Lavrov a souligné que la Russie ne cherche pas à attaquer les pays de l'OTAN ou de l'Union européenne, mais a averti que toute agression contre son pays serait accueillie par une réponse "décisive".