La Finlande rejoint la Déclaration de New York pour la paix et préfère ne pas reconnaître unilatéralement la Palestine

Le gouvernement finlandais a annoncé, aujourd'hui vendredi, son adhésion à la Déclaration de New York saoudienne-française concernant la solution pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, dans une démarche différente de celle d'autres pays européens.
Contrairement à l'Espagne et à la Norvège, la Finlande n'a pas reconnu la Palestine comme un État, alors que le gouvernement de coalition finlandais fait face à des divisions internes sur la question de la reconnaissance officielle.
L'annonce de la Finlande intervient à un moment où le mouvement pour la reconnaissance de l'État de Palestine s'intensifie sur fond de guerre continue à Gaza depuis le 7 octobre 2023, plusieurs pays, notamment européens, ayant exprimé leur intention de faire ce pas lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York ce mois-ci.
Ces démarches européennes ont suscité la colère d'Israël et l'inquiétude de Washington, qui a averti qu'elles pourraient avoir des conséquences inverses.
Dans ce contexte, la Belgique a proposé une "approche globale" conditionnelle, révélant aujourd'hui vendredi par le ministère des Affaires étrangères belge une "approche globale" pour la reconnaissance "conditionnelle" de l'État de Palestine et une augmentation de la pression sur les colons.
Elle a indiqué dans un communiqué que la Belgique "s'engagera dans la déclaration qui sera publiée à New York le 22 septembre concernant la mise en œuvre de la solution à deux États. Elle lancera également un signal politique de reconnaissance de l'État de Palestine".
Cependant, elle a précisé que "la reconnaissance officielle sera émise après la libération de tous les prisonniers" israéliens détenus à Gaza, et le "retrait" du mouvement Hamas du pouvoir "totalement" dans la bande de Gaza.
Pour faire pression sur ceux qu'elle a qualifiés de "s'opposant à la paix et au droit international", la Belgique a annoncé un ensemble de mesures comprenant l'imposition de sanctions contre les "colons extrémistes" et les dirigeants du mouvement Hamas.
Elle prévoit également de "renforcer l'interdiction des ventes d'armes à Israël" et de "restreindre les services consulaires liés aux activités de colonisation" et de poursuivre judiciairement les "violations du droit international", ainsi que "d'interdire le passage des navires transportant du matériel militaire vers Israël dans les ports belges".
Le gouvernement belge a l'intention de "déclarer les ministres extrémistes du gouvernement israélien et les dirigeants du Hamas comme des personnes indésirables en Belgique", et d'imposer une interdiction sur les marchandises provenant des colonies, dans le cadre d'un "plan d'action européen large" à cet égard.
Sur le plan humanitaire, Bruxelles a révélé qu'elle allait doubler les opérations d'évacuation médicale de Gaza, en collaboration avec l'Union européenne et les Nations Unies.
Bruxelles a également annoncé qu'elle "soutiendrait davantage d'initiatives au niveau européen" dans le même contexte, affirmant son engagement à "contribuer à la reconstruction de la Palestine, à la construction des institutions de l'État et à soutenir la gouvernance démocratique".