Fadl Shaker commence son procès après des années de retrait au milieu de cas complexes

Le chanteur libanais Fadl Shaker a entamé son procès devant le tribunal militaire libanais après des années de retrait, avec des prévisions selon lesquelles les procédures pourraient durer longtemps en raison de multiples complexités juridiques.
Les affaires portées contre Shaker concernent la mort de membres de l'armée libanaise en 2013 dans la ville d'Aabra près de Saïda, lors d'un affrontement avec des membres du groupe d'Ahmad al-Assir, auquel Shaker était lié à l'époque. Les accusations incluent le port d'armes, le tir, et la participation à la formation d'associations armées menaçant la sécurité intérieure.
Des sources juridiques et médiatiques indiquent que la probabilité de son acquittement est élevée, car son nom n'a pas été mentionné lors du procès d'al-Assir et des autres détenus, et son implication dans des actes de violence directe contre l'armée n'a pas été prouvée.
Après s'être rendu aux autorités libanaises samedi dernier, son équipe juridique a commencé à préparer le procès officiel, dans un climat de secret concernant la date des audiences et leurs procédures, tandis que le public arabe suit l'affaire avec un grand intérêt.
Ce procès intervient après que les précédentes condamnations par contumace sont devenues nulles, ce qui nécessite un nouveau procès pour garantir les droits légaux de l'artiste.