L'Égypte dévoile ses plans pour faire face aux débits du Nil et ouvrir le déversoir de Toshka

Le ministère a expliqué que les derniers jours ont prouvé la validité des craintes égyptiennes, car l'Éthiopie a évacué de grandes quantités d'eau de manière soudaine, entraînant des dommages évidents dans les deux pays en aval.
Ce système est géré par le comité des apports du fleuve, qui comprend des experts en hydrologie, en gestion des barrages et en télédétection, le comité s'appuyant sur la surveillance en temps réel et les prévisions hydrologiques pour prendre des décisions précises garantissant une utilisation optimale de l'eau.
Pour sa part, l'ancien ministre de l'Irrigation, Mohamed Nasr Allam, a confirmé que l'Égypte avait déjà ouvert le déversoir de Toshka pour évacuer de grandes quantités d'eau provenant du Soudan et de l'Éthiopie, notant que certaines terres agricoles basses avaient été inondées à cause de cela.
Dans le même contexte, des images satellites récentes ont montré que l'Éthiopie avait fermé toutes les vannes du déversoir du barrage de la Renaissance, ce qui a entraîné une réduction des apports quotidiens en eau à environ 50 millions de mètres cubes seulement, tout en re-stockant une partie des eaux de pluie.
Ces développements interviennent à un moment où plusieurs régions au Soudan et en Égypte ont connu de vastes inondations, poussant les autorités à déclarer l'état d'urgence dans certaines provinces égyptiennes après l'augmentation du niveau du Nil.