Dans un événement inattendu, le cirque dirigé par la célèbre entraîneuse égyptienne Anoussa Kouta, veuve du compositeur Mohamed Rahim, a été victime d'un vol sans précédent dans la région de la côte nord du gouvernorat de Marsa Matrouh.
Un tigre blanc rare a disparu de sa cage, provoquant un état de confusion et d'étonnement parmi les employés et le public.
Dans ses déclarations, Anoussa Kouta a révélé les détails de l'incident captivant, précisant qu'elle s'était rendue à Marsa Matrouh il y a plusieurs semaines pour organiser des spectacles de cirque avec un groupe d'animaux sauvages, dont des lions et des tigres blancs rares.
À l'approche de l'heure du spectacle nocturne, elle a été surprise de découvrir la disparition de l'un des tigres blancs, qui est l'un des animaux les plus féroces du cirque, et dont l'approche de la cage est interdite.
Kouta a ajouté qu'elle était très choquée par l'incident, d'autant plus que le tigre faisait partie des animaux difficiles à gérer, et qu'il était connu pour son niveau élevé de sécurité.
Immédiatement, la police a été informée et s'est rapidement rendue sur les lieux de l'incident.
Malgré la difficulté de l'enquête, des soupçons ont commencé à peser sur un membre de l'équipe travaillant au cirque, et après des investigations, cette personne a avoué avoir volé le tigre, expliquant qu'il avait l'intention de le transférer à Alexandrie en vue de le vendre.
Ce incident survient à un moment sensible pour Anoussa Kouta, qui avait déjà suscité la controverse auparavant, car en juillet dernier, le tribunal des contraventions de Tanta l'a condamnée à trois mois de prison après son implication dans un incident où un lion a attaqué l'entraîneur Mohamed Ibrahim Abdel Fattah Ahmed, connu sous le nom de "Mohamed Bastawisi", lors d'un spectacle dans un cirque à Tanta.
Dans cet incident, l'entraîneur a subi des blessures graves entraînant l'amputation de son bras gauche à la suite de l'attaque du lion, tandis que les enquêtes ont indiqué que l'entraîneuse avait échoué à prendre les précautions nécessaires pour gérer les animaux sauvages, ce qui a conduit à cet incident tragique.
Ce dernier incident a soulevé davantage de questions sur la manière dont le cirque est géré et sur la sécurité des travailleurs lors des spectacles animaliers, à un moment où l'Égypte connaît une montée des affaires liées aux droits des animaux et à la sécurité de ceux qui interagissent avec eux.