Décès d'une artiste plasticienne en Jordanie après sa chute du balcon de son domicile, et l'opinion publique se mobilise.

La mort de l'artiste plasticienne égyptienne Aya Adel, âgée de 28 ans, a suscité une vague de controverse et de tristesse dans les milieux égyptiens et jordaniens, après qu'elle soit tombée du balcon de son appartement au septième étage d'un immeuble à Amman, la capitale jordanienne.
L'incident survenu le lundi 17/02/2025 est devenu une affaire de santé publique, avec des récits variant entre l'hypothèse du suicide avancée par le mari et la possibilité qu'elle soit victime d'un meurtre, surtout après l'apparition de preuves médicales et juridiques soutenant l'hypothèse d'une violence domestique répétée avant l'incident.
La nuit de l'incident, le mari était avec Aya Adel dans l'appartement lorsque elle est tombée de son balcon, et il a ensuite déclaré que sa femme traversait une mauvaise passe psychologique et qu'elle avait tenté de se suicider.
Cependant, le rapport médico-légal a révélé des blessures inexpliquées sur le corps de la victime, y compris une fracture du crâne, un saignement interne, une plaie coupante au front, et des coups violents sur la cuisse gauche et la jambe avec un objet dur, ce qui a suscité des doutes sur les allégations du mari.
Des témoignages de voisins et d'amis de l'artiste plasticienne ont également rapporté qu'elle avait subi des actes de torture domestique répétés, ce qui a compliqué l'affaire et conduit à la détention temporaire du mari dans le cadre de l'enquête.
La famille d'Aya Adel en Égypte a rejeté le récit du mari, affirmant qu'Aya ne souffrait d'aucun trouble psychologique, mais qu'elle prévoyait de commencer une nouvelle vie loin de son mari, cherchant un nouvel emploi et essayant de louer un autre logement pour vivre avec ses enfants.
Le frère d'Aya a déclaré que sa sœur tentait de s'échapper d'une relation conjugale troublée et violente, et qu'elle ne montrait aucune intention de se suicider.
Certaines amies de la victime ont également confirmé qu'Aya n'était pas dans un état psychologique déplorable, mais qu'elle se préparait à un nouveau départ, ce qui contredit la version du mari.
Des militants des droits des femmes ont affirmé que cette affaire n'est pas isolée, mais reflète une réalité plus large de la violence domestique exercée contre les femmes dans la région, appelant à un renforcement des lois visant à protéger les femmes contre la violence familiale.
L'opinion publique reste divisée entre ceux qui défendent le mari en arguant qu'aucune condamnation n'est encore prouvée, et ceux qui estiment que les preuves préliminaires indiquent clairement une suspicion criminelle.
Les enquêtes sont toujours en cours pour déterminer la véritable cause de la mort d'Aya Adel.