La Chine déclare "s'opposer fermement" aux pressions américaines et européennes concernant l'Ukraine

La Chine a exprimé, le vendredi 5 septembre, son refus catégorique de toute tentative de l'entraîner dans la crise ukrainienne ou d'exercer des pressions économiques sur elle, en réponse aux déclarations du président américain Donald Trump qui a appelé ses alliés européens à exercer ce type de pression.
La réponse chinoise a été formulée par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Geng Shuang, qui a déclaré lors d'une conférence de presse : "La Chine n'est pas à l'origine de cette crise, et elle n'en est pas partie prenante. Nous nous opposons fermement à cette tendance qui consiste à entraîner la Chine dans cette affaire, et nous nous opposons fermement à toute prétendue pression économique sur la Chine".
Cette position intervient un jour après un appel vidéo entre Trump et les dirigeants de l'alliance des pays soutenant l'Ukraine, qui s'est tenu à Paris jeudi. Selon un haut responsable de la Maison Blanche, Trump a demandé lors des discussions aux dirigeants européens "d'exercer des pressions sur la Chine sur le plan économique en raison de son soutien à l'effort de guerre russe", ajoutant également que "l'Europe doit cesser d'acheter du pétrole russe".
Le palais de l'Élysée a annoncé que l'appel qui a réuni les dirigeants de l'alliance, certains présents à Paris et d'autres par vidéo, a commencé après 12h00, heure de Greenwich, afin de discuter des garanties de sécurité pour l'Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie.
En marge de la réunion de Paris, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rencontré dans la capitale française l'envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff.