Arrestation de "l'escroc d'Assad" à Lattaquié.. Impliqué dans des crimes de guerre et des mutilations de cadavres

Les forces de sécurité syriennes dans la province de Lattaquié ont réussi à arrêter Mohamed Dawood Nasser, surnommé "l'escroc d'Assad", un ancien membre des forces du régime impliqué dans des violations graves au cours des années de crise.
Selon des sources locales, Nasser a travaillé comme tireur d'élite au sein des forces du régime précédent, où il est accusé d'avoir tué des dizaines de civils. Des activistes syriens l'ont également accusé sur les réseaux sociaux d'avoir été l'un des principaux outils de répression ciblant les Syriens, soulignant les violations graves qu'il a commises alors qu'il travaillait dans diverses régions.
Le ministère de l'Intérieur syrien a déclaré dans un communiqué que l'accusé avait opéré dans les zones de "Jabal al-Turkman" et "al-Zawiqaat" dans "Jabal al-Akrad", et avait commis des crimes incluant des mutilations de cadavres des victimes. Le communiqué a également mentionné son implication dans la planification et l'exécution des "événements de la côte", qui ont été marqués par des actes de violence sectaire visant les membres de la communauté alaouite.
Le communiqué a confirmé que Nasser avait dirigé un groupe armé qui a attaqué le poste de contrôle "al-Zubar" dans la campagne de Lattaquié, et avait ciblé des points militaires et de sécurité le 6 mars, ce qui le rend complice d'actes terroristes selon le communiqué officiel.
Après l'annonce de son arrestation, des activistes syriens ont diffusé des photos montrant Nasser pendant son temps au sein des forces du régime, certaines le montrant tenant un fusil de sniper, et d'autres le montrant en train de mutiler les cadavres de ses victimes. Dans l'une des photos, il a été trouvé à côté d'un crâne humain, tandis qu'une autre photo le montre tenant une des mâchoires d'un cadavre.
Des Syriens ont exprimé leur satisfaction face à son arrestation, considérant que son procès est une étape importante vers la réalisation de la justice transitionnelle et la responsabilité des personnes impliquées dans les crimes de l'ancien régime. Ils ont affirmé que de telles mesures représentent un rayon d'espoir pour un avenir meilleur, à condition que les enquêtes soient menées de manière équitable et se terminent par la condamnation des criminels conformément aux procédures légales.