Arrestation d'un gang de vol et de fusion d'un bracelet ancien rare de l'époque de "Roi Amenemhat" au musée égyptien

Les autorités de sécurité égyptiennes ont réussi à percer le mystère de la disparition d'un bracelet en or ancien rare du musée égyptien de Tahrir, et à arrêter tous les impliqués dans un réseau criminel qui commence à l'intérieur même du musée et se termine par la fusion de la pièce précieuse.
L'incident est survenu après que "le conservateur du musée égyptien et le spécialiste de la restauration au musée" ont signalé aux autorités la disparition d'un "bracelet en or rare datant de la période tardive, qui se trouvait dans un coffre-fort en fer dans le laboratoire de restauration à l'intérieur du musée".
Le ministère de l'Intérieur a déclaré dans un communiqué aujourd'hui, jeudi, que les enquêtes ont révélé que l'auteur de l'incident est "une spécialiste de la restauration au musée égyptien, qui a réussi à voler le bracelet le 9 septembre dernier alors qu'elle était au travail au musée par un moyen de tromperie".
Selon le communiqué, l'accusée "a contacté un des commerçants de ses connaissances, qui est propriétaire d'un magasin d'argenterie dans le quartier de Sayyida Zainab au Caire, qui l'a vendu à un propriétaire d'atelier d'or pour un montant de '180 000 livres égyptiennes' (environ 3 730 dollars américains)".
Le communiqué ajoute que "le propriétaire de l'atelier a ensuite vendu le bracelet à un ouvrier dans une fonderie d'or pour un montant de '194 000 livres' (environ 4 027 dollars américains), où il a été fondu avec d'autres objets pour être remodelé", ce qui signifie la destruction complète de cette pièce archéologique unique.
Après avoir pris les mesures nécessaires, les suspects ont été arrêtés, et lors de leur confrontation, ils ont avoué avoir commis l'incident, et les sommes d'argent résultant de la vente du bracelet archéologique ont été saisies en leur possession.
Il convient de noter que la disparition du bracelet a "suscité un large débat dans les milieux culturels égyptiens, et l'incident a fait le tour des réseaux sociaux", ce qui a poussé le ministère du Tourisme et des Antiquités à annoncer, mardi dernier, "le renvoi de l'incident de la disparition d'un des bracelets archéologiques du musée égyptien de Tahrir aux différentes autorités judiciaires et au bureau du procureur, et à informer toutes les parties concernées pour prendre les mesures nécessaires à cet égard".
Le ministère avait formé "un comité spécialisé pour inventorier et examiner tous les objets présents dans le laboratoire de restauration du musée, en plus de diffuser l'image de la pièce disparue à toutes les unités archéologiques dans les aéroports égyptiens et aux points d'entrée et de sortie terrestres, maritimes et frontaliers à travers le pays en tant que mesure préventive".
Le bracelet volé, selon le directeur général du musée égyptien de Tahrir, était une pièce de grande valeur historique, car il est "en or avec une perle sphérique en lapis-lazuli provenant des possessions du 'Roi Amenemhat' de la période de transition III".