Un juge américain rejette la plainte de "Metabyte" contre "Meta" et confirme la légitimité de la marque

Un juge fédéral en Californie a rejeté la plainte déposée par la société "Metabyte" de recrutement et de services techniques contre le géant technologique "Meta", affirmant que le nouveau nom de l'entreprise viole sa marque déposée.
Le juge "Vince Chhabria" de la cour de district américaine a déclaré dans sa décision rendue vendredi que "Metabyte" n'avait pas fourni suffisamment de preuves pour prouver que le nom "Meta" pourrait induire les consommateurs en erreur ou suggérer un lien entre les deux entreprises, qualifiant l'affaire de "non contestée".
En réponse à la décision, "Manu Mehta", le PDG de Metabyte, a exprimé son inquiétude quant au fait que cette décision "préfigure un précédent juridique inquiétant qui nuit aux propriétaires de petites marques", en indiquant que son entreprise envisageait des options pour faire appel de la décision.
Ce conflit s'inscrit dans une série de poursuites judiciaires auxquelles "Meta" a été confrontée après avoir changé son nom de "Facebook" en 2021, plusieurs entreprises l'ayant accusée de violer leurs marques déposées.
"Metabyte", basée à Fremont en Californie, a déposé sa plainte en 2023 en arguant que la similitude entre les deux noms pourrait troubler les consommateurs, d'autant plus que les deux entreprises opèrent dans des domaines connexes et couvrent des zones géographiques similaires. Elle a également demandé à la cour d'annuler la marque de "Meta" en considérant que le terme est "général et inclusif".
Cependant, le juge Chhabria a rejeté ces allégations, affirmant que "Metabyte n'a fourni aucune preuve de confusion de la part des employés potentiels, ni la moindre preuve qu'une telle confusion ait eu un impact sur les affaires de Metabyte". Il a également reconnu la validité de la marque de "Meta Platforms".