Le Programme alimentaire mondial avertit : un demi-million de personnes à Gaza au bord de la famine
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a averti dans un communiqué de presse qu'environ 500 000 personnes à Gaza font face au risque de famine, tandis que le reste de la population vit dans des niveaux "d'urgence" d'insécurité alimentaire, en raison du blocus israélien et de l'agression continue sur la région.
Le programme a confirmé que "le conflit persistant, l'effondrement des services essentiels et les restrictions sévères sur la livraison et la distribution de l'aide humanitaire ont conduit à des conditions humanitaires catastrophiques à travers Gaza".
Le communiqué a révélé que plus de 320 000 enfants de moins de cinq ans à Gaza sont exposés à un risque de malnutrition aiguë, en précisant que "des milliers d'entre eux souffrent de malnutrition aiguë sévère, la forme la plus grave de carence nutritionnelle qui menace directement leur vie".
Le programme a également indiqué qu'une personne sur trois à Gaza passe des jours consécutifs sans nourriture, au milieu de l'effondrement des services de nutrition de base, y compris le manque d'eau potable, de substituts de lait maternel et de nutrition thérapeutique pour les nourrissons.
Le communiqué a expliqué que "la quantité limitée de nourriture qui a été livrée jusqu'à présent ne couvre qu'une infime partie des besoins de plus de deux millions de personnes pour survivre", appelant la communauté internationale à "assurer la livraison immédiate et sécurisée de nourriture, et à agir d'urgence pour un cessez-le-feu".
Cet avertissement survient après plus de dix mois de blocus israélien strict sur Gaza, qui a entraîné un quasi-arrêt des services humanitaires et médicaux, en raison de la destruction des infrastructures et des restrictions sur le mouvement de l'aide à travers les points de passage. Plusieurs organisations internationales ont averti des conséquences de cette crise, affirmant qu'elle annonce une catastrophe humanitaire sans précédent dans la région assiégée.
