Le rapport du département d'État américain sur les droits de l'homme : sélection politique ou défense des principes ?
August 13, 2025217 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Les États-Unis ont suscité un large débat après avoir critiqué leurs alliés en Europe pour leurs lois sur la régulation d'Internet, tout en atténuant ses critiques sur les violations israéliennes à Gaza, et en ignorant les violations de leurs alliés comme le Salvador. Ce changement dans l'approche du rapport, le premier sous le mandat du secrétaire d'État Marco Rubio, révèle une orientation politique claire qui place les droits de l'homme dans le cadre des intérêts géopolitiques de la Maison Blanche.
Le rapport a critiqué la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne pour avoir imposé des restrictions sur le "discours de haine" en ligne, les accusant d'"interférer avec la liberté d'expression", surtout après une attaque au couteau en Grande-Bretagne qui a poussé les autorités à surveiller les publications incitatives. Mais l'ironie est que l'administration américaine elle-même, sous la direction de Trump et Rubio, a mené des campagnes similaires contre des étudiants militants qui critiquaient Israël, y compris en les empêchant d'obtenir des visas d'entrée.
Tandis que l'Europe est condamnée pour ses restrictions sur Internet, les violations au Salvador sont ignorées, où des campagnes de sécurité répressives sont menées sous prétexte de lutte contre la criminalité, ou les violations israéliennes à Gaza, que le rapport se contente de décrire en termes généraux sans condamnation claire.
Le rapport a reconnu qu'Israël avait commis des violations telles que "l'arrestation arbitraire" et "le meurtre extrajudiciaire", mais a loué ses efforts pour "tenir les responsables pour compte", malgré les nombreuses preuves de crimes de guerre à Gaza. Dans le cas du Salvador, le rapport a affirmé qu'"aucune violation grave" n'avait eu lieu, malgré les rapports d'organisations de droits humains sur la torture des migrants que l'administration Trump a renvoyés, qui ont été placés dans des prisons extrêmement dures.
Le rapport a critiqué le Brésil pour avoir restreint le contenu en ligne, en référence aux mesures contre les partisans de Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État, tout en ignorant le coup d'État lui-même. Il a également dénoncé la détérioration des droits de l'homme en Afrique du Sud, où Trump a soutenu la minorité blanche, dans un discours qui consacre le biais politique.
Le rapport, selon des organisations comme Amnesty International, envoie un message selon lequel Washington fermera les yeux sur les violations si elles concernent ses alliés. Les démocrates l'ont décrit comme un passage d'un outil objectif à un "outil de propagande" pour promouvoir l'agenda culturel et politique de Trump.
Le rapport annuel sur les droits de l'homme, qui était considéré comme une référence internationale, est désormais sujet à des accusations de partialité politique. Sa critique de l'Europe tout en fermant les yeux sur les violations d'Israël et du Salvador reflète une duplicité qui affaiblit la crédibilité des États-Unis dans la défense des droits de l'homme à l'échelle mondiale.
Le rapport a critiqué la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne pour avoir imposé des restrictions sur le "discours de haine" en ligne, les accusant d'"interférer avec la liberté d'expression", surtout après une attaque au couteau en Grande-Bretagne qui a poussé les autorités à surveiller les publications incitatives. Mais l'ironie est que l'administration américaine elle-même, sous la direction de Trump et Rubio, a mené des campagnes similaires contre des étudiants militants qui critiquaient Israël, y compris en les empêchant d'obtenir des visas d'entrée.
Tandis que l'Europe est condamnée pour ses restrictions sur Internet, les violations au Salvador sont ignorées, où des campagnes de sécurité répressives sont menées sous prétexte de lutte contre la criminalité, ou les violations israéliennes à Gaza, que le rapport se contente de décrire en termes généraux sans condamnation claire.
Le rapport a reconnu qu'Israël avait commis des violations telles que "l'arrestation arbitraire" et "le meurtre extrajudiciaire", mais a loué ses efforts pour "tenir les responsables pour compte", malgré les nombreuses preuves de crimes de guerre à Gaza. Dans le cas du Salvador, le rapport a affirmé qu'"aucune violation grave" n'avait eu lieu, malgré les rapports d'organisations de droits humains sur la torture des migrants que l'administration Trump a renvoyés, qui ont été placés dans des prisons extrêmement dures.
Le rapport a critiqué le Brésil pour avoir restreint le contenu en ligne, en référence aux mesures contre les partisans de Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État, tout en ignorant le coup d'État lui-même. Il a également dénoncé la détérioration des droits de l'homme en Afrique du Sud, où Trump a soutenu la minorité blanche, dans un discours qui consacre le biais politique.
Le rapport, selon des organisations comme Amnesty International, envoie un message selon lequel Washington fermera les yeux sur les violations si elles concernent ses alliés. Les démocrates l'ont décrit comme un passage d'un outil objectif à un "outil de propagande" pour promouvoir l'agenda culturel et politique de Trump.
Le rapport annuel sur les droits de l'homme, qui était considéré comme une référence internationale, est désormais sujet à des accusations de partialité politique. Sa critique de l'Europe tout en fermant les yeux sur les violations d'Israël et du Salvador reflète une duplicité qui affaiblit la crédibilité des États-Unis dans la défense des droits de l'homme à l'échelle mondiale.