Trump menace d'utiliser la puissance américaine pour arrêter le trafic de drogue en provenance du Venezuela

La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que le président américain Donald Trump est prêt à utiliser "l'intégralité de la puissance américaine" pour stopper le trafic de drogue en provenance du Venezuela.
Elle a déclaré lors d'une conférence de presse : "Je ne vais pas anticiper les événements concernant une éventuelle action militaire, mais je peux dire que de nombreux pays de la région des Caraïbes et d'autres endroits ont déjà accueilli les opérations de l'administration pour lutter contre la drogue".
Elle a ajouté : "Le président est prêt à utiliser tout ce qu'il peut de la puissance américaine pour arrêter le flux de drogue vers notre pays et traduire les responsables en justice".
Cela survient à un moment où le Venezuela connaît une vaste campagne de recensement et de recrutement de la milice nationale bolivarienne, qui compte environ 4,5 millions de membres, sur ordre du président Nicolás Maduro.
Le recrutement se fait dans les unités militaires, les bureaux de défense populaire et dans les places centrales des villes.
Les tensions entre Washington et Caracas se sont intensifiées après que les États-Unis ont annoncé une récompense pour toute information menant à l'arrestation de Maduro et ont envoyé des navires de guerre avec des Marines vers les côtes du Venezuela.
Washington accuse le président Maduro d'appartenir à ce qu'il appelle "le cartel de Los Sols", sans fournir de preuves concrètes.
En revanche, la Russie a exprimé son soutien au Venezuela dans la protection de sa souveraineté nationale, affirmant le partenariat stratégique entre les deux pays, tandis que le Venezuela a reçu le soutien de la Chine, de l'Iran et des pays de l'alliance bolivarienne d'Amérique latine (ALBA), qui ont condamné les menaces de Washington et appelé au respect de l'intégrité territoriale des pays de la région.
Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Ivan Gil, a confirmé que son pays est prêt à résister à toute tentative d'agression, soulignant que les menaces contre Caracas font partie de la guerre psychologique.