Le président du Kirghizistan rejette le projet d'abrogation de la criminalisation de la polygamie : un engagement pour l'égalité et la protection de la famille

Le président du Kirghizistan, Sadyr Japarov, a refusé de ratifier les modifications législatives que le parlement avait adoptées fin juin, visant à abolir la responsabilité pénale pour la polygamie, renvoyant le projet au "Conseil suprême" accompagné d'un document détaillant ses objections.
Japarov s'est appuyé sur des rapports émanant d'organismes gouvernementaux, judiciaires et scientifiques, notamment la Commission des droits de l'homme, le bureau du procureur général, la cour constitutionnelle, l'agence nationale des affaires religieuses et le ministère de la Justice. Ces entités ont confirmé que le maintien de la peine est en accord avec les engagements internationaux du Kirghizistan, préserve les principes d'égalité entre les sexes et protège les femmes et les enfants des formes de discrimination et d'inégalité sociale, en plus de son rôle dans le renforcement de l'institution familiale.
La loi kirghize sanctionne la polygamie, ou le mariage avec plusieurs femmes en même temps, par l'imposition de mesures correctives ou de lourdes amendes, dans le cadre d'une politique législative qui considère que la protection de la structure familiale et l'égalité juridique nécessitent une dissuasion légale claire.
Cette décision reflète une tendance politique et sociale au Kirghizistan à préserver le système juridique actuel, face à des propositions législatives qui pourraient entraîner des changements fondamentaux dans les valeurs et normes sociales.